Louis Valtat est un artiste peintre français est né en 1869 et décédé en 1952. Il est connu pour ses nus, ses paysages, ses marines et ses natures mortes. Originaire de Dieppe, il arrive à Paris pour ses études au Lycée Hoche de Versailles. Dès
Louis Valtat est un artiste peintre français est né en 1869 et décédé en 1952. Il est connu pour ses nus, ses paysages, ses marines et ses natures mortes. Originaire de Dieppe, il arrive à Paris pour ses études au Lycée Hoche de Versailles. Dès 1887, il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il fréquente les ateliers de Boulanger, Lefebvre et Harpignies ainsi que celui de Gustave Moreau. Il étudie également à l’Académie Julian où il rencontre Bonnard, Vuillard, Georges d’Espagnat et Albert André avec qui il se lie d’amitié. Il voyage en Angleterre en 1894, en Espagne en 1895 aux côtés de Montfried, à Banyuls, à Collioure aux côtés de Maillol, en 1902 en Italie, en Algérie l’année suivante, et à Anthéor de manière régulière entre 1899 et 1913. Puis il s’installe à Paris. Il expose au Salon des Indépendants depuis 1889, au Salon d’Automne en 1903 et 1905 ; le Salon des Tuileries. Il expose également à titre personnel dans les galeries de Vollard et de Druet. Avec Albert André et Toulouse-Lautrec, il réalise les décors d’une pièce hindoue intitulée « Chariots de terres cuites » jouée au théâtre de l’œuvre. Valtat fréquente alors le cercle des artistes Nabis qui se réunit au Café Volpini. Valtat abandonne sa touche pointilliste pour une touche plus large, il travaille désormais en aplats de couleurs symboliques (et non plus réalistes) cernés de noir. Il fait construire sa maison à Anthéor dont les paysages ont une influence importante sur son travail, travail qui annoncera le fauvisme de 1905. Il participe cette année là à l’exposition du Salon d’Automne avec le groupe des « Fauves ». Dès 1913, il se tourne vers les paysages normands et bretons. Il appartient ensuite au cubisme et dès 1948, dans les dernières années de sa vie, il perd progressivement la vue et doit se résoudre à abandonner la peinture. Plusieurs expositions rétrospectives lui seront consacrées par la suite : en 1952 au Salon d’Automne, en 1956 au Musée Galliera, en 1969 à la Fondation Ghez à Genève, en 1995 au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux.
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