André Derain (1880-1954) est un peintre français et l'un des fondateurs du fauvisme, dont il est considéré comme le meilleur représentant.
Ses oeuvres sont conservées dans les plus grands musées du monde.
Peintre de figures, de portraits, de nus, de paysages, de marines, de natures mortes, il
André Derain (1880-1954) est un peintre français et l'un des fondateurs du fauvisme, dont il est considéré comme le meilleur représentant.
Ses oeuvres sont conservées dans les plus grands musées du monde.
Peintre de figures, de portraits, de nus, de paysages, de marines, de natures mortes, il emploie diverses techniques : peinture à la gouache, aquarelliste, pastelliste.
Il entre à l'Académie Camillo avec Eugène Carrière et rencontre Henri Matisse au Louvre où il effectue des copies. En 1900, il rencontre Maurice de Vlaminck dans un train. Il commence à peindre ses premiers paysages. Autodidacte, il fréquente beaucoup les musées et nourrit sa réflexion esthétique d'un grand nombre de lectures (Zola, Nietzsche…). À l'influence déterminante de Vincent van Gogh qu'il découvre en 1901, s'ajoute celle des néo-impressionnistes et surtout de Paul Cézanne. Il rejoint Matisse à Collioure en 1905 et à cette occasion définit le style qui le fera connaître du grand public : couleurs vives, dessin simplifié, composition claire. Après 1906, il semble influencé par Paul Gauguin, ses couleurs deviennent moins vives. Mais l'année suivante il fréquente le Bateau-Lavoir, rencontre Picasso et Matisse avec lesquels il voyage à Barcelone en 1910. En 1907, il s'essaie à la sculpture sur pierre, et déménage à Montmartre pour se rapprocher de son ami Pablo Picasso.
Dès 1911, il revient à une facture qui semble plus traditionnelle, en amorçant un retour à la perspective et au clair-obscur.
En 1919, il travaille pour le ballet La Boutique fantasque de Diaghilev, des Ballets russes, ce qui l'amène à créer de nombreux décors et costumes de ballets.
Sa réputation grandit encore lorsqu'il reçoit le Prix Carnegie en 1928 et commence à exposer dans le monde entier : à Londres, Berlin, Francfort, Düsseldorf, New York... Après la guerre, il renonce aux présentations publiques de ses œuvres. En 1944, il refuse la direction de l'École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA). Il finit sa vie dans une solitude volontaire. Il meurt le 8 septembre 1954 des suites d'un accident de voiture.
Lire plusLire moins