Lithographie :
La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Raoul Dufy :
Frère de l'artiste Jean Dufy, Raoul naît en 1877 au Havre où il passe son enfance. Etudiant aux Beaux Arts, il travaille à Paris depuis 1900, s’intéressant d'abord aux impressionnistes et aux postimpressionnistes. Dufy travaille avec Albert Marquet à Fécamp, Trouville et au Havre. L'année 1905 marque pour lui une évolution vers une peinture nouvelle. La découverte de l'oeuvre de Matisse "Luxe, calme et volupté" (1904) apparaît comme la révélation de sa rupture avec l'impressionnisme ("Jeanne dans les fleurs", 1907). Vers 1909, son art s'allège, s'empreint de grâce et d'humour ("Le bois de Boulogne", 1909). L'artiste s'affirme également dans l'illustration d'ouvrages comme "Bestiaire d'Orphée" d'Apollinaire en 1910. Il s'intéresse également à l'art décoratif et fonde une entreprise de décoration textile avec Paul Poiret en 1911. Après la première Guerre Mondiale, sa peinture s'épanouit dans son style définitif, marquée par un dessin vif, des couleurs pures au contour arbitraire, représentant généralement un fourmillement de personnages sur des aplats de couleurs vives ("Course à Epson", 1935). Après la guerre l'artiste pratique de plus en plus l'aquarelle et la fin de sa vie tend vers un plus grand dépouillement ("Le violon rouge", 1948). En 1952, Dufy remporte le Grand Prix International de Peinture à la XXVIème Biennale de Venise, il meurt l'année suivante.