Lithographie :
La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Tsuguharu Foujita :
Né à Tokyo en 1886, Tsugouharu Foujita ou Tsuguharu Fujita, est un artiste complet (peintre, dessinateur, graveur, illustrateur, céramiste, photographe, cinéaste, créateur de mode...) de renommée internationale. Lorsqu'il arrive à Montparnasse en 1913, les compositions cubistes et les peintures du Douanier Rousseau de l'atelier de Picasso le poussent à intégrer l'avant-garde de l'Art moderne. Foujita devient un des plus importants membres l'École de Paris (qui éclos en 1918). Il se lie d'amitié avec Modigliani, Pascin, Moïse Kisling, Chana Orloff, Soutine, Derain, Vlaminck, Fernand Léger, Juan Gris, Matisse... Sa première exposition personnelle en juin 1917 est un triomphe ; il expose 110 aquarelles dans un genre mi japonais, mi-gothique. Il est de tous les salons de peinture à Paris, Bruxelles, en Allemagne, aux États-Unis et au Japon. Il connait un triomphe durant les Années Folles à Montparnasse : Ses tableaux de femmes, d'enfants et de chats entrent dans les plus grandes collections. En 1955, il obtient la nationalité française. Il se convertit au catholicisme 4 ans plus tard et prend le nom de Léonard. En 1964, il décide avec René Lalou de bâtir et décorer la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix (chapelle Foujita) à Reims. Léonard Foujita meurt en 1968 à Zurich.
Jean Lurçat :
est un peintre, céramiste et créateur de tapisserie français.
Il doit principalement sa notoriété à ses travaux de tapisserie dont il rénova en profondeur le langage.
Après des études en sciences naturelles, il décide d'abandonner la carrière médicale et part pour Paris. Il y fréquente l'École des beaux-arts, puis entre à l'Académie Colarossi, rue de la Grande-Chaumière, où il devient l'élève du graveur Bernard Naudin. L'année suivante, il fonde la revue "Les feuilles de mai", à laquelle collaborent Bourdelle, Elie Faure, Vildrac, Rilke... Ses premières tapisseries sont exécutées au point sur canevas (1915-1932). C'est en 1933 que sont réalisées ses premières oeuvres sur un métier en basse lisse, dans l'atelier d'Aubusson pour L'Orage, en haute lisse aux Gobelins pour Les Illusions d'Icare.
En 1937, il découvre la tenture de l'Apocalypse d'Angers: ç' est, pour lui, une révélation esthétique et technique. Il crée ainsi le carton à couleurs non plus peintes mais numérotées et limitées en nombre, révolution technique qui devait entraîner une révolution commerciale ; le temps d'exécution est ainsi réduit, mais le travail du lissier devient purement mécanique.
La guerre de 1940 l' oriente vers des sujets engagés : Es la verdad (1942) et Liberté (1943, d'après le poème d'Eluard) sont tissées clandestinement à Aubusson. Puis il travaille à des oeuvres monumentales aussi bien pour les églises (Assy, 1947, Tapisserie de l'Apocalypse ) que pour des édifices publics (musée du vin à Beaune, 1947).
C'est en 1957 que commence à Aubusson la mise au métier de cette tenture gigantesque, en dix panneaux, intitulée Le Chant du monde. Elle illustre sur quatre-vingts mètres de long les angoisses et les espérances de l'homme à l'ère atomique, la "poésie" étant la réponse ultime, optimiste et victorieuse aux agressions diverses représentées essentiellement par L'Homme d'Hiroshima .
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