Lithographie :
La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Henri de Toulouse-Lautrec :
(1864-1901) est un peintre, dessinateur, lithographe et illustrateur français.
Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles nobles de France.
Il fut l'élève de René Princeteau qui devint ensuite son ami. Henri de Toulouse-Lautrec eut une enfance heureuse jusqu'au moment où se révéla en 1874 une maladie qui affectait le développement des os, la pycnodysostose. Il ne dépassa pas la taille de 1,52 m.
Il avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer. Il en jouait, faisait le provocateur dans les salons.
Après son baccalauréat, il décide de devenir artiste. Toulouse-Lautrec vécut pour son art. Il devint un peintre du postimpressionnisme, un illustrateur de l’Art nouveau et un remarquable lithographe ; il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle.
On le considérait comme « l’âme de Montmartre », le quartier parisien où il habitait. Ses peintures décrivent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens; il peint Aristide Bruant mais aussi dans les maisons closes qu’il fréquentait et où, peut-être, il contracta la syphilis.
Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture et encouragea les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles qui fut probablement sa maîtresse. Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie, il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans. Il est enterré à Verdelais (Gironde).
Malgré une vie courte et marquée par la maladie, l’œuvre du peintre est très vaste : 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies (y compris les affiches) et environ 5 000 dessins.