Lithographie :
La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Georges Rouault :
(1871-1958) est un peintre et un graveur français, reconnu essentiellement en France, au Japon, et en Corée. Il étudie aux Beaux-Arts de Paris, et fait la rencontre de Gustave Moreau, Henri Matisse ou encore Albert Marquet. C’est avec ces deux derniers, que Georges Rouault fonde le salon d’automne en 1903. Les peintures et les estampes de Georges Rouault représentent généralement la misère humaine, ou encore des sujets religieux, comme dans Le Christ bafoué par les soldats (1932), grâce à des traits marqués, et une palette de couleurs contrastées, qui apportent de la puissance à l’œuvre. Georges Rouault s’adonne à la gravure en 1917, et expose certaines de ses œuvres au Musée d’Art Moderne de New York en 1938. Les estampes les plus célèbres de Georges Rouault sont : Miserere, un ensemble de 58 planches gravées et légendées ; Les Réincarnations du père Ubu, 1929 et La Danse, 1939. En 1948, Georges Rouault brule 315 de ses toiles, arrête de peindre en 1957, et meurt en 1958 à l’âge de 86 ans à Paris. Aujourd’hui encore, il est considéré comme l'un des peintres religieux les plus importants du XXe siècle. On peut toujours admirer les toiles de Georges Rouault dans le monde entier, comme, au musée Unterlinden (Colmar), au Petit Palais (Paris), à la Tate Gallery (Londres), à l’université Harvard (Washington), au Museum of Modern Art (New-York) ou à l’Institut d’art de Chicago.