Lithographie :
La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Georges Braque :
(1882-1963) est l'un des pères du Cubisme. L'artiste passe son enfance au Havre avant d'arriver à Paris en 1900. Il se convertit au Fauvisme en 1905 et expose l'année suivante au Salon des indépendants.
Braque rencontre Picasso au Bateau-Lavoir en 1907 grâce à Apollinaire, les deux artistes partagent une profonde admiration pour Cézanne. Abandonnant le paysage pour la nature morte, Braque collabore avec Picasso dans l’élaboration des doctrines du Cubisme "analytique" puis "hermétique". Dès 1912, l'invention des premiers papiers collés lui permet de réintroduire la couleur qui devient indépendante de la forme ("Nature morte au violon", 1912). Véritable précurseur, il est le premier à introduire la lettre d'imprimerie, à utiliser le peigne à peindre le faux bois et à ajouter du sable, de la sciure ou des clous à la matière picturale.
Sa mobilisation en 1914, marque sa séparation avec Picasso, Braque se consacre dès lors essentiellement à la nature morte. Dès 1928, l'artiste éclaircit sa palette et l'acquisition de sa maison de Varengeville-sur-mer près de Dieppe en 1930, annonce la réapparition du paysage dans ses toiles. A l'inverse, la seconde Guerre Mondiale, lui inspire ses tableaux les plus sombres. Il meurt à Paris en 1963.