Lithographie :
La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Alberto Giacometti :
Alberto Giacometti (1901-1966) est un sculpteur et peintre surréaliste Suisse. Dès son plus jeune âge, son père, lui-même artiste, le pousse à peindre des portraits familiaux. Alberto Giacometti étudie aux Beaux-Arts de Genève, puis se rend à Paris à 21 ans. Il y découvre le cubisme, s’intéresse à l’art premier d’Afrique, ainsi qu’aux statues grecques. Ses statues sont en plâtre, puis souvent peintes ou coulées en bronze. Ses œuvres les plus célèbres sont principalement réalisées lors des dix dernières années de sa vie. Alberto Giacometti expose pour la première fois au Salon des Tuileries. Il se lie d’amitié avec Louis Aragon, André Breton, Salvador Dalí, André Masson, ou Jean Genet. Les arts de l’époque de Giacometti renvoient essentiellement à la violence, l’inquiétude ou l’onirisme qui hante les mentalités. Alberto Giacometti réalise d’abord de minuscules statues, jusqu’à la Femme au chariot, en 1944-1945, puis s’adonne à des statues tout en longueur, filiformes. Les dessins et peinture d’Alberto Giacometti sont le plus souvent figuratifs, sombres, sans décors et le visage est particulièrement travaillé. Alberto Giacometti guéri en 1963 d’un cancer de l’estomac, mais meurt à l’âge de 64 ans en Suisse. Il fut exposé au Musée de L’orangerie à Paris, au Musée d’Art Moderne de Paris, au Centre Pompidou à Paris, à la National Portrait Gallery de Londres et New-York, Copenhague et Londres ont réalisé des rétrospectives.