Madame de POMPADOUR (Jeanne-Antoinette Poisson) (1721-1764), marchesa poi duchessa, amante titolare del re Luigi XV
Lettera autografa al Duca di La Vallière (Louis-César de La Baume Le Blanc). (Fine giugno 1758); 2 pagine in-12 °.
Lettera al duca di La Vallière, vicino a Luigi XV e Pompadour, grande bibliofilo, sulla battaglia di Krefeld persa contro i prussiani. La marchesa de Pompadour ha fatto un rapporto sottolineando
l'eroismo di chi ha combattuto contro un nemico fin troppo superiore in termini di uomini, anche se deplora i morti ei feriti: "Md la marshalle non poteva insegnarti niente ieri mattina, Broche
[affettuoso soprannome dato al duca de La Vallière, che lei chiamava anche "M. de Broche" o anche "Brochet"], il corriere serale ha fornito alcuni dettagli che non erano molto rilevanti, li ho fatti
copiare per spedirteli. 'allegato uno dalla costa boema. L'elenco dei morti e dei feriti supera le 5000 h (uomini). Questo è terribile, abbiamo combattuto come Cesare, ma cosa può fare 15 b (aill)
ons ed es (cadrons) contro 40.000 h (omme). I nemici sono stati tremendamente persi. Ci hanno anche fatto perdere con il cannone, la ritirata nonostante il cannoneggiamento è stata fatta nell'ordine
più grande, e l'esercito che dall'ultimo corriere era a Wering [la città di Worringen in Germania], non ci crede. vuole ricominciare. Non ci sono persone della Corte tranne lo sfortunato Gisords,
ferito molto pericolosamente, il signor de Muy con due tagli di sciabola sulle mani, il signor de Maillé, la sua spalla in frantumi, il signor de Locman il braccio rotto, tutti gli altri no. Hanno
solo lividi , o colpi molto leggeri, l'onorevole de Montmorency ne ha uno, ha fatto miracoli. Il re è ancora molto arrabbiato, la mia salute è in pessime condizioni. S (a) M (ajesté) andrà a caccia
domani a S (ain) t-Hubert, lundy il viaggio. Spero che la tua salute ti permetta di venire. Ciao, spilla. "
La battaglia di Krefeld ha avuto luogo il 23 giugno 1758 durante la Guerra dei Sette Anni tra l'esercito di Hannover, composto da 30.000 uomini comandati da Ferdinand de Brunswick-Lüneburg, fratello
del duca di Brunswick, e le truppe francesi, 47.000 forti, ma scarsamente equipaggiato e colpito dalla malattia, comandato da Louis de Bourbon-Condé, conte di Clermont, protetto dalla marchesa de
Pompadour di cui portava la coccarda quando si avvicinava al fuoco. I prussiani attraversati sulla riva sinistra del Reno minacciavano i confini del regno di Francia. Brunswick attaccò di sorpresa le
truppe francesi sul fianco sinistro, queste ultime, senza possibile rinforzo, non riuscì a contenere l'attacco del nemico ma riuscì a ritirarsi in buon ordine. In seguito a questa pietosa sconfitta,
la marchesa di Pompadour scrisse una lettera di rimostranza a Louis de Bourbon-Condé ricordandogli che era il nipote del Grand Condé. Il re "molto arrabbiato", come ha scritto la marchesa, ha
sollevato il conte di Clermont dal suo comando per sostituirlo con il maresciallo de Contades. Questa battaglia ha lasciato molti feriti e morti, come menzionato dalla marchesa. Louis-Marie Fouquet
de Belle-Îsle, conte di Gisors, comandò il reggimento royal-carabinieri durante la battaglia, morì a Nuys delle sue ferite, Louis-Nicolas-Victor de Félix, Chevalier du Muy, comandante dell'ala
sinistra del cavalleria, futuro ministro e maresciallo, ha ricevuto due tagli di sciabola nelle loro mani, il conte Charles-François de Maillé, colonnello del reggimento Condé, ha avuto la spalla in
frantumi, Ulrich Lochmann, colonnello del reggimento svizzero, il suo braccio rotto, il duca Anne- François de Montmorency, colonnello del reggimento della Touraine, ferito ma eroico.
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Madame de POMPADOUR (Jeanne-Antoinette Poisson) (1721 - 1764), marquise puis duchesse, maitresse en-titre du roi Louis XV
Lettre autographe au duc de La Vallière (Louis-César de La Baume Le Blanc). (Fin juin 1758) ; 2 pages in-12°.
Lettre au duc de La Vallière, proche de Louis XV et de la Pompadour, grand bibliophile, sur la bataille de Krefeld perdue contre les prussiens. La marquise de Pompadour fait un rapport mettant en
avant l'héroïsme de ceux qui ont combattu face à un ennemi bien trop supérieur en hommes, même si elle déplore les morts et les blessés : « Md la maréchalle ne pouvoit rien vous apprendre hier matin,
Broche [surnom affectueux donné au duc de La Vallière qu'elle appelait également « M. de Broche » ou encore « Brochet »], le courier du soir a apporté quelques détails peu considérables, je les ay
fait copier pour vous les envoyer, j'en joins un du costé de la Bohème. La liste des morts et blessés passe 5000 h(ommes). Cela est terrible, nous nous sommes battus comme des Césards mais que
peuvent 15 b(aill)ons et es(cadrons) contre 40000 h(ommes). Les ennemis onts prodigieusement perdus. Ils nous onts fait perdre aussy par le canon, la retraite malgré la canonade s'est fait dans le
plus grand ordre, et l'armée qui par le dernier courier étoit à Wering [la ville de Worringen en Allemagne], ne ce croit pas battue et veut recommencer. Il n'y a de gens de la Cour que le malheureux
Gisords blessé très dangereusement, Mr de Muy deux coups de sabre sur les mains, Mr de Maillé, l'épaule fracassé, Mr de Locman le bras cassé, tous les autres n'ont que des contusions, ou des coups
très légers, Mr de Montmorency en a une, il a fait des merveilles. Le roy est toujours très fâché, ma santé est en fort mauvais ordre. S(a) M(ajesté) va chasser demain à S(ain)t-Hubert, lundy le
voyage. J'espère que votre santé vous permettra d'y venir. Bonjour, Broche. »
La bataille de Krefeld eut lieu le 23 juin 1758 durant la guerre de Sept Ans entre l'armée de Hanovre, comprenant 30000 hommes commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, frère du duc de
Brunswick, et les troupes françaises, fort de 47000 hommes, mais mal équipés et frappés par la maladie, commandées par Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont, protégé de la marquise de Pompadour
dont il portait la cocarde en montant au feu. Les prussiens passés sur la rive gauche du Rhin menaçaient les frontières du royaume de France. Brunswick attaqua par surprise les troupes françaises sur
leur flanc gauche, ces derniers, sans renfort possible, ne purent contenir l'assaut de l'ennemi mais réussirent à se retirer en bon ordre. Suite à cette défaite piteuse, la marquise de Pompadour
écrivit une lettre de remontrance à Louis de Bourbon-Condé lui rappelant qu'il était le petit-fils du Grand Condé. Le roi « très fâché », comme l'écrit la marquise, releva le comte de Clermont de son
commandement pour le remplacer par le maréchal de Contades. Cette bataille fit de nombreux blessés et morts, comme évoqué par la marquise. Louis-Marie Fouquet de Belle-Îsle, comte de Gisors,
commandait le régiment royal-carabiniers lors de la bataille, il mourut à Nuys de ses blessures, Louis-Nicolas-Victor de Félix, chevalier du Muy, commandant l'aile gauche de la cavalerie, futur
ministre et maréchal, reçut deux coups de sabre dans les mains, le comte Charles-François de Maillé, colonel du régiment de Condé, eut l'épaule fracassée, Ulrich Lochmann, colonel du régiment suisse,
le bras cassé, le duc Anne-François de Montmorency, colonel du régiment de Touraine, blessé mais héroïque.