Dattiloscritto con correzioni e aggiunte autografe, firmato "G .C. ". (Ottobre 1914); 3p ½ in-4 ° su fogli.
Interessante l'analisi del Tiger riguardante l'evoluzione della situazione sui campi di battaglia.
Articolo, con più correzioni, pubblicato su L'Homme Enchaîné dell'11 ottobre 1914, di cui Clemenceau è redattore capo.
Dopo la vittoria della Marna, Clemenceau è fiducioso, infatti l'esercito tedesco deve combattere su tre lati contemporaneamente, è stato battuto dall'esercito russo ad Augustovo, e non è riuscito a
sfondare il fronte francese: "Le qualità militari del generale Joffre sembrano corrispondere mirabilmente alle condizioni di questa lotta ostinata, in cui vincerà il più duraturo, il più ostinato. Un
leader che rimane padrone di se stesso e non vuole assolutamente cedere, può subire, in certi punti in una linea sproporzionatamente estesa, alternative di avanzamento e ritirata senza che ciò abbia
conseguenze se di "buchi" sulla fronte - ed è il nostro caso - non importa se, con la pazienza, siamo certi di vincere la partita ". Finora i forti di Anversa hanno resistito e il popolo belga
resiste. Da parte tedesca, il licenziamento di Moltke è un'ammissione di sconfitta. Il corrispondente di Time trae le stesse conclusioni. Tuttavia, anche se è un successo piuttosto buono: "aver fatto
passare la Germania dall'offensiva alla difensiva, in due mesi di guerra", secondo lui la guerra non sarà meno lunga. In poscritto, Clemenceau è indignato per il fatto che Lyautey abbia bandito
l'Uomo Libero in Marocco (un ufficiale durante le guerre coloniali, Lyautey fu nominato dal commissario generale della Francia residente in Marocco nel 1912): "L'Homme en chaîné ne può aspettare un
trattamento migliore. Finora avevo creduto che ci fosse una sola legge in territorio francese ".
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Tapuscrit avec corrections et additions autographes, signé « G .C. ». (Octobre 1914) ; 3p ½ in-4° sur feuillets.
Intéressante analyse du Tigre concernant l'évolution de la situation sur les champs de bataille.
Article, comportant de multiples corrections, publié dans l'Homme Enchaîné du 11 octobre 1914 dont Clemenceau est le rédacteur en chef.
Suite à la victoire de la Marne, Clemenceau se montre confiant, en effet, l'armée allemande doit se battre sur trois côtés à la fois, elle a été battue par l'armée russe à Augustovo, et elle n'a pas
réussi à percer le front français : « Les qualités militaires du général Joffre paraissent admirablement correspondre aux conditions de cette lutte obstinée, où c'est le plus endurant, le plus
opiniâtre qui l'emportera. Un chef qui demeure maître de lui-même et ne veut absolument pas céder, peut subir, en certains points d'une ligne démesurément étendue des alternatives d'avance et de
repliements sans que cela tire à conséquence s'il n'y a point de « trous » dans le front - et c'est bien notre cas - qu'importe si, par la patience nous sommes assurés du gain de la partie ».
Jusqu'ici les forts d'Anvers ont tenu et le peuple de Belgique résiste. Du côté allemand, la mise à pied de Moltke est un aveu de défaite. Le correspondant du Time en tire les mêmes conclusions.
Cependant, même si c'est un assez beau succès : « d'avoir fait passer l'Allemagne de l'offensive à la défensive, en deux mois de guerre », selon lui la guerre n'en sera pas moins longue. En
poste-scriptum, Clemenceau s'indigne que Lyautey ai interdit l'Homme libre au Maroc (officier pendant les guerres de colonies, Lyautey est nommé par le gouvernement commissaire résident général de
France au Maroc en 1912) : « L'Homme enchaîné ne peut attendre un meilleur traitement. J'avais cru jusqu'ici qu'il n'y avait qu'une loi en territoire français ».