FABRE D'EGLANTINE [Philippe-François-Nazaire FABRE] (1750 - 1794), attore, drammaturgo e poeta francese che fu ghigliottinato il 5 aprile 1794 a Parigi
Lettera autografa. Slnd (1791); 1 pagina ½ foglio.
Bellissimo e rarissimo minuto autografo di Fabre d'Eglantine che si difende da ogni coinvolgimento politico nelle calunnie alimentate da opuscoli e giornali. Per conoscere le sue opinioni, invita i
suoi detrattori a leggere le sue opere letterarie: "Non leggo giornali né opuscoli. I miei conoscenti mi dicono da tempo che sono stato aggredito in questi opuscoli e in alcuni giornali [linee
barrate]. Sono molto sensibile a queste opinioni e stanco di riceverle, motivo per cui mi riprometto di dare una volta per tutte dei chiarimenti sulle cose che le persone si prendono la briga di dire
di me. Mi si dice che sia l'autore della rivista intitolata Les Révolutions de Paris - Senza lasciarmi coinvolgere nel lodare o approvare questa rivista, dico che non è vero che sono l'autore di
questa rivista: non faccio né questo né altri ; Non scrivo una riga sulla cosa pubblica - sono, dicono, uno dei membri più zelanti del club Cordeliers - Non ho mai messo piede nel club Cordeliers -
sono, dice - su, uno degli autori o al almeno uno dei firmatari della petizione Champ-de-Mars - sarebbe difficile per me determinare in che misura l'autore o il firmatario della petizione A del
Champ-de-Mars non mi è stato presentato per la firma. E non l'ho firmato - sono stato, si dice, uno degli apostoli più furiosi di questa petizione al club giacobino - Dalla morte di Mirabeau sono
stato molto attento a non andare dai giacobini, tranne una volta, il giorno il re lasciò [linea barrata] per vedere come si chiamava la riunione. Non sono furioso, ma curioso, non sono un apostolo,
ma ho il mio modo di osservare e vedere. Sono stato a Les Jacobins solo più regolarmente da quando [parole barrate] la divisione [parole barrate] preferisco la qualità alla quantità. - Si diceva che
fossi uno dei grandi protagonisti del Champ de Mars domenica 17 - anche se curioso, non sono mai stato al Champ de Mars in vita mia [linea barrata]; il giorno della Federazione del 1790, l'unico
giorno in cui volevo andarci, mi ritrovai a soffrire di febbre raddoppiata (…) dovetti essere portata a letto. Sfortunatamente, ho visto lo stato della patria solo per immagini. Questo è ciò che
attesto su ciò che è più sacro; chi sostiene il contrario è un flagrante impostore. C'è da credere che le persone che parlano di me hanno note false e che più istruite non si divertiranno a sparare a
un fantasma. [riga barrata] Quanto alle mie opinioni, che la gente ancora si prende la briga di discutere, [righe barrate] è nelle mie opere che devono essere studiate, ecco dove sono interamente.
Tra le altre cose, ci saranno questi versetti:
Nella corruzione ha messo radici il lusso;
Dal lusso trae origine l'interesse;
Dall'interesse deriva la durezza del cuore.
Questa insensibilità soffoca ogni onore,
Soffoca la pietà, la modestia, la legge e la giustizia.
Di un'apparenza di ordine e di un dovere fittizio
I più grandi crimini circa coperti
Sono il codice sfacciato di questo secolo perverso.
La ridicola virtù con fasto è esaltata,
Mentre una morale adottata segretamente,
Morale disastrosa! è l'arma dei potenti
E furbi mascalzoni per colpire gli innocenti.
Puoi ancora trovare [linea barrata] questo versetto straordinario Io biasimo solo il vizio mai contro la legge. Ho l'onore di esserlo. »
Fabre d'Eglantine, contrariamente a quanto si difende nella sua lettera, partecipò attivamente, con Danton, Marat, Hébert o anche Desmoulins alle riunioni del Club des Cordeliers sin dai suoi inizi
nel 1790. Fu nominato segretario e vicepresidente presidente più volte presidente al punto da formare un triumvirato con Danton e Paré. Stordito dalla fuga del re a Varenne il 21 giugno 1791, il club
Cordeliers ne chiese la decadenza e organizzò immediatamente una manifestazione il 17 luglio al Campo di Marte. Per rappresaglia, i Costituenti e la Comune di Parigi hanno ordinato alla Guardia
Nazionale di sparare sulla folla. La sera del massacro, la Comune di Parigi chiude il club Cordeliers. Fabre d'Eglantine frequenta anche il club Jacobins e collabora al quotidiano "Revolutions de
Paris".
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FABRE D'EGLANTINE [Philippe-François-Nazaire FABRE] (1750 - 1794), acteur, dramaturge et poète français guillotiné le 5 avril 1794 à Paris
Lettre autographe. S.l.n.d. (1791) ; 1 page ½ in-folio.
Belle et fort rare minute autographe de Fabre d'Eglantine qui se défend de toute implication politique fasse à la calomnie alimentée par les pamphlets et journaux. Afin de connaitre ses opinions, il
invite ses détracteurs à lire ses œuvres littéraires : « Je lis pas de journaux et point de pamphlets. Mes connaissances me disent depuis quelque tems que je suis attaqué dans ces pamphlets et dans
certains journaux [lignes biffées]. Je suis très sensible à ces avis et fatigué de les recevoir, c'est pourquoi je me résous à donner une fois pour toutes quelques éclaircissements sur les choses que
l'on se met en peine de dire de moi. Je suis dit' on l'auteur du journal intitulé Les révolutions de Paris - Sans me mêler de louer ou d'improuver ce journal, je dis qu'il n'est pas vrai que je sois
l'auteur de ce journal : je ne fais ni celui-là, ni d'autres ; je n'écris pas une ligne sur les affaires publiques - Je suis, dit-on, l'un des plus zélés membres du club des Cordeliers - Je n'ai
jamais mis les pieds dans le club des cordeliers - je suis, dit-on, l'un des auteurs ou du moins l'un des signataires de la pétition du champ-de-mars - il me serait difficille de déterminer jusqu'à
quel point peut se trouver aujourd'hui coupable l'auteur ou le signataire d'une pétition du champ-de-mars, on ne me l'a point présentée à signer. Et je ne l'ai point signée - j'ai été, dit-on, l'un
des plus furieux apôtres de cette pétition au club des jacobins - Depuis la mort de Mirabeau je me suis bien gardé d'aller aux Jacobins, hors une fois, le jour du départ du Roi [ligne biffée] pour y
voir ce que l'on appelait le réunion. Je ne suis pas furieux, mais curieux, je ne suis pas un apôtre, mais j'ai ma manière d'observer et de voir. Je ne suis allé plus régulièrement aux Jacobins que
depuis [mots biffés] la scission [mots biffés] Je me préfère la qualité à la quantité. - J'ai été dit-on, l'un des grands motionaires au Champ de mars le dimanche 17 - quoique curieux, je n'ai de ma
vie été au champ de mars [ligne biffée] ; le jour de la Fédération de 1790, seul jour ou j'aye eu envie d'y aller, je me suis retrouvé atteint d'un redoublement de fièvre (…) il a fallu me faire
porter dans mon lit. Je n'ai encore malheureusement vû l'état de de la patrie que sur des images. Voilà ce que j'atteste sur ce qu'il y a de plus sacré ; quiconque soutient le contraire est un
insigne imposteur. Il est à croire que les gens qui parlent de moi ont de fausses notes et que mieux instruits ils ne s'amuseront pas à tirer sur un phantôme. [ligne biffée] Quant à mes opinions dont
on se met encore en peine de discourir, [lignes biffées] c'est dans mes ouvrages qu'il faut les étudier, c'est là où je suis tout entier. S'y trouvera entrautres choses ces vers :
Dans la corruption le luxe à pris racine ;
Du luxe, l'intérêt tire son origine ;
De l'intérêt provient la dureté du cœur.
Cet endurcissement étouffe tout honneur,
Il étouffe pitié, pudeur, loix et justice.
D'une apparence d'ordre et d'un devoir factice
Les crimes les plus grands grossièrement couverts
Sont le code effronté de ce siècle pervers.
La vertu ridicule avec faste est vantée,
Tandis qu'une morale en secret adoptée,
Morale désastreuse ! est l'arme du puissant
Et des fripons adroits pour frapper l'innocent.
On trouvera encore [ligne biffée] ce vers remarquable Je ne m'en prends qu'au vice jamais à la loi. J'ai l'honneur d'être. »
Fabre d'Eglantine, contrairement à ce dont il se défend dans sa lettre, a participé activement, avec Danton, Marat, Hébert ou encore Desmoulins aux réunions du Club des Cordeliers dès ses débuts en
1790. Il est nommé plusieurs fois secrétaire et vice-président au point de former un triumvirat avec Danton et Paré. Médusé par la fuite du roi à Varenne, le 21 juin 1791, le club des Cordeliers
demande sa déchéance et organise dans la foulée, le 17 juillet, une manifestation au Champ-de-Mars. En représailles, les Constituants et la Commune de Paris donnent l'ordre à la garde national de
tirer sur la foule. Le soir du massacre, la Commune de Paris ferme le club des Cordeliers. Fabre d'Eglantine fréquente également en parallèle le club de Jacobins et collabore au journal « Révolutions
de Paris ».