André BRETON (1896-1966)
Lettera autografa firmata al pittore surrealista Félix Labisse.
Parigi, 24 settembre 1928;
1 ¼ in-4 ° pagina su carta intestata "Medio basso?" "
Lettera di importanza sulla ferma posizione di Breton di fronte alle manifestazioni dissidenti al movimento surrealista del suo fondatore:
"Mi considero impegnato solo per ciò che firmo e non vedo perché mi chiedi di rendere conto di ciò che qualcun altro firma. Concedimi che non ho l'abitudine di parlare per delega: questo
che mi esprime in questo articolo è scrupolosamente racchiuso tra virgolette. Se qui si tratta "così tanto di" me, è perché dopo tutto il tema di questa XXVII Biennale era, a quanto pare, il
surrealismo. Charles Estienne ha il diritto di pensare che questo mi preoccupasse un po ', anche se chiaramente questa non era l'opinione degli organizzatori. Non penso che sarebbe stato il
file
vostro
poiché sotto il tuo impulso tutto è accaduto allo stesso modo al Salon de May (dove Toyen e Hantaï, per esempio, non erano stati invitati). Il surrealismo esiste da trent'anni; alcuni artisti hanno
lì
aderirono mentre altri, di tendenze più o meno simili, si facevano da parte: non è a scapito di ogni rigore che questi oggi soppiantano quelli non appena c'è esca
di
rappresentanza "ufficiale"? Questa situazione eccessivamente paradossale richiedeva chiarimenti ... "
Il pittore Félix Labisse si trova ai margini del movimento surrealista guidato da André Breton, sebbene sia egli stesso del movimento surrealista, aderendo nel 1947 al "Surrealismo
rivoluzionario".
"
fondato a Bruxelles da Christian Dotremont ea Parigi da Noël Arnaud, questo movimento si sforza di "conciliare le esigenze dell'azione rivoluzionaria basata sul marxismo-leninismo e
la libertà
ricerca ed espressione specifica del surrealismo ", questo gruppo è fortemente condannato da André Breton.
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André BRETON (1896 - 1966)
Lettre autographe signée au peintre surréaliste Félix Labisse.
Paris 24 septembre 1928 ;
1 page ¼ in-4° sur papier en-tête « Qui est Medium ? »
Lettre d'importance sur la position ferme de Breton face aux manifestations dissidentes au mouvement surréaliste de son fondateur :
« Je ne me tiens pour engagé que par ce que je signe et vois mal pourquoi vous me demandez compte de ce que signe un autre. Accordez-moi que je n'ai pas coutume de parler par personne interposée :
ce
qui m'exprime en propre dans cet article est scrupuleusement placé entre guillemets. S'il est ici « tant question » de moi, c'est qu'après tout le thème de cette XXVIIe Biennale était, parait-il,
le
surréalisme. Charles Estienne est en droit de penser que ceci me concernait quelque peu, bien que ce ne fût manifestement pas l'avis des organisateurs. Je crois que ce n'eût pas non plus été le
vôtre
puisque sous votre impulsion tout s'est passé de même au Salon de mai (où Toyen et Hantaï, par exemple, n'ont pas été invités). Le surréalisme existe depuis trente ans ; certains artistes y ont
adhéré alors que d'autres, de tendances plus ou moins voisines, se tenaient à l'écart : n'est-ce pas aux dépens de toute rigueur que ceux-ci supplantent aujourd'hui ceux-là dès qu'il y a appât
de
représentation « officielle » ? Cette situation par trop paradoxale appelait une mise au point… »
Le peintre Félix Labisse se tient en marge du mouvement surréaliste dirigé par André Breton, bien qu'étant de mouvance surréaliste lui-même, en adhérant en 1947 au « Surréalisme révolutionnaire
»
fondé à Bruxelles par Christian Dotremont et à Paris par Noël Arnaud, ce mouvement s'attache à « concilier les nécessités d'une action révolutionnaire fondée sur le marxisme-léninisme et la
liberté
de recherche et d'expression spécifique du surréalisme », ce groupe est condamné fermement par André Breton.