Pablo PICASSO - Série complète de 29 lithographies "Portraits Imaginaires"
Pablo PICASSO (1881-1973)
Portraits imaginaires - Série complète
Ensemble de 29 lithographies d'après Pablo PICASSO
présentées dans leur emboîtage d'origine
chacune sur vélin Arches
Signées dans la planche
Numérotées / 250 exemplaires (portant toutes le même numéro)
Sans la page de titre mais avec le rare justificatif de lithographie
Chaque lithographie est authentifiée par le cachet sec de l'éditeur.
65 x 50 cm
Excellent état, d'une grande fraicheur, lithographies n'ayant jamais été encadrées, gardant toute l'intensité de leurs couleurs d'origine
Rarissime ensemble complet de ces lithographies recherchées !
INFORMATIONS :
Les vingt-neuf "portraits imaginaires" de Picasso, en lithographie* par Marcel Salinas en 1969, sont des estampes exceptionnelles et rares.
En 1969, au moment des grandes expositions d'Avignon, Picasso est très mal perçu par la presse. Fatigué, il entre dans une période d'enfermement. Il reste chez lui et ne fait que travailler, travailler pour sa peinture qui est totalement autobiographique. Il récupère dans la rue les cartons d'emballage d'une cuisine et, le 30 janvier 1969, se met à peindre une série de portraits. Il part d'un modèle et le transforme, le transforme…
Trois mois après, le 7 mai exactement, il signe la vingt-neuvième oeuvre de la série qu'il va nommer "Portraits imaginaires". On y retrouve les couleurs et la lumière du Sud. Ce ne sont pratiquement que des portraits masculins.
Il faut savoir que Picasso, à chaque fois qu'il peignait un homme, peignait son père. Quelques temps plus tard, Charles Feld, fondateur de la maison d'édition Le Cercle d'Art, se rend à une exposition chez Christian et Yvonne Zervos à la Galerie du Dragon à Paris. Il y voit les vingt-neuf "portraits imaginaires". Charles Feld et Picasso se connaissent bien. En 1950, Picasso lui avait lancé : " Pourquoi ne crées-tu pas une maison d'édition d'art ? Tu feras des livres sur moi. Et aussi sur les autres peintres…"
Depuis plus d'un demi-siècle maintenant, la maison d'édition le Cercle d'Art publie des ouvrages sur la création artistique d'hier et d'aujourd'hui, ayant pour thèmes l'histoire de l'art et le patrimoine, et a
consacré une trentaine d'ouvrages à l'oeuvre de Picasso. Alors quand Charles Feld voit ces portraits, qu'il trouve extraordinaires, il demande à Picasso l'autorisation d'en faire une édition. Pour la première fois de sa vie, l'artiste permet la reproduction d'une série de ses oeuvres originales. Les "Portraits imaginaires" sont tirés à 250 exemplaires sous forme de portefeuille par un artiste lithographe, Marcel Salinas, sous la supervision du Maître lui-même.
La série complète avec un numéro identique est extrêmement rare, la plupart des portefeuilles ayant été dispersés auprès de collectionneurs privés ou institutionnels.
Ce sera la dernière grande série de lithographies produite par Picasso.
Portraits imaginaires - Série complète
Ensemble de 29 lithographies d'après Pablo PICASSO
présentées dans leur emboîtage d'origine
chacune sur vélin Arches
Signées dans la planche
Numérotées / 250 exemplaires (portant toutes le même numéro)
Sans la page de titre mais avec le rare justificatif de lithographie
Chaque lithographie est authentifiée par le cachet sec de l'éditeur.
65 x 50 cm
Excellent état, d'une grande fraicheur, lithographies n'ayant jamais été encadrées, gardant toute l'intensité de leurs couleurs d'origine
Rarissime ensemble complet de ces lithographies recherchées !
INFORMATIONS :
Les vingt-neuf "portraits imaginaires" de Picasso, en lithographie* par Marcel Salinas en 1969, sont des estampes exceptionnelles et rares.
En 1969, au moment des grandes expositions d'Avignon, Picasso est très mal perçu par la presse. Fatigué, il entre dans une période d'enfermement. Il reste chez lui et ne fait que travailler, travailler pour sa peinture qui est totalement autobiographique. Il récupère dans la rue les cartons d'emballage d'une cuisine et, le 30 janvier 1969, se met à peindre une série de portraits. Il part d'un modèle et le transforme, le transforme…
Trois mois après, le 7 mai exactement, il signe la vingt-neuvième oeuvre de la série qu'il va nommer "Portraits imaginaires". On y retrouve les couleurs et la lumière du Sud. Ce ne sont pratiquement que des portraits masculins.
Il faut savoir que Picasso, à chaque fois qu'il peignait un homme, peignait son père. Quelques temps plus tard, Charles Feld, fondateur de la maison d'édition Le Cercle d'Art, se rend à une exposition chez Christian et Yvonne Zervos à la Galerie du Dragon à Paris. Il y voit les vingt-neuf "portraits imaginaires". Charles Feld et Picasso se connaissent bien. En 1950, Picasso lui avait lancé : " Pourquoi ne crées-tu pas une maison d'édition d'art ? Tu feras des livres sur moi. Et aussi sur les autres peintres…"
Depuis plus d'un demi-siècle maintenant, la maison d'édition le Cercle d'Art publie des ouvrages sur la création artistique d'hier et d'aujourd'hui, ayant pour thèmes l'histoire de l'art et le patrimoine, et a
consacré une trentaine d'ouvrages à l'oeuvre de Picasso. Alors quand Charles Feld voit ces portraits, qu'il trouve extraordinaires, il demande à Picasso l'autorisation d'en faire une édition. Pour la première fois de sa vie, l'artiste permet la reproduction d'une série de ses oeuvres originales. Les "Portraits imaginaires" sont tirés à 250 exemplaires sous forme de portefeuille par un artiste lithographe, Marcel Salinas, sous la supervision du Maître lui-même.
La série complète avec un numéro identique est extrêmement rare, la plupart des portefeuilles ayant été dispersés auprès de collectionneurs privés ou institutionnels.
Ce sera la dernière grande série de lithographies produite par Picasso.
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