Georges BRAQUE (1882 - 1963), pittore francese
Natura morta con vaso e frutta, 1952
Disegno a china su carta, 30,5 x 48,5 cm. Firmato, datato (1952) e dedicato ("Pour Grenier…") sotto la composizione.
Provenienza: collezione Jean Grenier
Mostra: Jean Grenier, Uno sguardo alla pittura 1944 - 1971, Musée des Jacobins, Morlaix, dal 6 luglio al 15 ottobre 1990.
Bibliografia: Jean Grenier "Regard on painting 1944 - 1971", editore Musée des Jacobins, 1990
Jean Grenier si è formato nell'estetica fin dall'adolescenza, assorbendo la luce delle rive del Mediterraneo. Da adulti, molti dei suoi amici erano essi stessi artisti, tra cui Max Jacob, Dubuffet e
Jacques Busse. Ma sono soprattutto la lunga collaborazione e l'amicizia con Jean Paulhan a sviluppare il suo interesse per l'estetica. Questa collaborazione lo portò naturalmente alle critiche. Nel
settembre 1944, il suo ex allievo Albert Camus gli chiese di dirigere la sezione artistica del quotidiano Combat. Jean Grenier vi investì completamente, dai suoi incontri nacquero amicizie con
numerosi pittori tra cui Debré, Estève, Soulages, Alechinsky, Atlan e persino Messsagier. Successivamente fu nominato professore alla Prima Università Farouk di Alessandria dal 1945 al 1950. Nel 1955
scrisse articoli per L'Oeil, collaborò anche per L'Express, La Nef, Preuves, NRF, XXth Century, Behind the Mirror e The Galleria d'arte. Nel 1962, Jean Grenier fu nominato titolare della cattedra di
Estetica e Scienze dell'Arte alla Sorbona. Dal 1959 al 1961 è responsabile della sezione Ora della cultura francese della RTF. È quindi in un arco di tempo che si estende per più di trent'anni
(1937-1971) che Jean Grenier interroga il mondo artistico. Per le sue sezioni parte dall'uomo nel suo ambiente di vita o di lavoro. E prima ancora che l'uomo sia la sua casa, l'atelier dove lavora:
Picasso all'Hôtel des Grands Augustins alla Liberazione di Parigi, Braque nella sua casa vicino al Parc Montsouris, l'atelier "grande e chiaro, molto illuminato, perché dà a sud ," lui spiega. Ancora
Braque in un secondo ritratto: "(…) Eccolo entrare: è alto, robusto, con le spalle quadrate, pieno di forza tranquilla; con voce profonda si esprime in frasi lungamente meditate, e i suoi occhi
azzurri seguono nello spazio la portata delle sue parole. », inoltre: "(…) rimase fedele alla patria natia. C'è tutto Braque lì dentro, in questa lealtà, in questa costanza. ". Questa
contestualizzazione è lo schema preliminare essenziale per affrontare il lavoro, ha affermato. (Fonti: Patrick Corneau, 1 febbraio 2004)
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- Altezza : 30,5 cm
- Larghezza : 48,5 cm
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Georges BRAQUE (1882 - 1963), peintre français
Nature morte au vase et aux fruits, 1952
Dessin à l'encre de chine sur papier, 30,5 x 48,5 cm. Signé, daté (1952) et dédicacé (« Pour Grenier… ») sous la composition.
Provenance : collection Jean Grenier
Exposition : Jean Grenier, Regard sur la peinture 1944 - 1971, Musée des Jacobins, Morlaix, du 6 juillet au 15 octobre 1990.
Bibliographie : Jean Grenier « Regard sur la peinture 1944 - 1971 », éditeur Musée des Jacobins, 1990
Jean Grenier est formé à l'esthétisme depuis son adolescence, s'imprégnant de la lumière des bords de la Méditerranée. A l'âge adulte, nombre de ses amis sont artistes eux-mêmes, parmi eux Max Jacob,
Dubuffet et Jacques Busse. Mais c'est surtout sa longue collaboration et son amitié avec Jean Paulhan qui développe son intérêt pour l'esthétique. Cette collaboration l'amène naturellement à la
critique. En septembre 1944, son ancien élève Albert Camus lui demande de prendre la rubrique artistique du journal Combat. Jean Grenier s'y investit pleinement, de ses rencontres naissent des
amitiés avec de nombreux peintres dont Debré, Estève, Soulages, Alechinsky, Atlan, ou encore Messsagier. Il est nommé par la suite professeur à l'université Farouk 1er à Alexandrie de 1945 à 1950. En
1955, il écrit des articles pour l'Oeil, collabore également pour L'Express, La Nef, Preuves, la N.R.F, XXe Siècle, Derrière le Miroir et La Galerie des arts. En 1962, Jean Grenier est nommé à la
chaire d'Esthétique et de Science de l'art à la Sorbonne. De 1959 à 1961, il est en charge de la rubrique l'Heure de Culture française à la RTF. C'est donc sur une période qui s'étend sur plus de
trente années (1937-1971) que Jean Grenier interroge le monde artistique. Pour ses rubriques, il part de l'homme dans son milieu de vie ou de travail. Et avant l'homme sa demeure, l'atelier où il
travaille : Picasso à l'hôtel des Grands Augustins à la Libération de Paris, Braque dans sa maison près du Parc Montsouris, l'atelier « grand et clair, très éclairé, car il donne au midi »,
précise-t-il. Encore Braque dans un second portrait : « (…) Le voici qui entre : il est grand, robuste, les épaules carrées, plein d'une force tranquille ; d'une voix grave il s'exprime en sentences
longuement méditées, et ses yeux bleus suivent dans l'espace la portée de ses paroles. », plus loin : « (…) il est resté fidèle à son pays natal. Tout Braque est là-dedans, dans cette fidélité, cette
constance. ». Cette contextualisation est l'ébauche préalable indispensable pour aborder l'œuvre disait-il. (Sources : Patrick Corneau, 1er février 2004)