Maximilien LUCE : Mévisto (La Scala) - Lithographie originale signée, 1897
Mévisto (La Scala), 1897
Lithographie originale en couleur sur vélin fin
Signée dans la planche
Dimensions 39 x 29 cm
Le feuillet porte le cachet de l'éditeur et la lithographie est également authentifiée par le cachet sec de l'éditeur, L'Imprimerie Chaix.
La première édition a été créée en 1891 pour la pièce "Mévisto" de la Scala
La lithographie a été éditée par Les Maîtres de l'Affiche dans l'Imprimerie Chaix en 1897. Elle a fait partie de ce portfolio éponyme (planche n°139) qui représentait les reproductions des plus
belles affiches illustrées des grands artistes de l'époque.
Excellent état
Dimensions :
- Hauteur : 39 cm
- Largeur : 29 cm
Lithographie :
La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Maximilien Luce :
(1858-1941) est un peintre, graveur, portraitiste et affichiste, ainsi que militant libertaire français.
Ses premiers tableaux connus datent de 1876. Il a usé de la technique du pointillisme, développée par Georges Seurat.
Plusieurs influences ont marqué ses tableaux. Issu du monde ouvrier, en rapport avec ses idées, il devient un paysagiste croquant les scènes des villes industrielles et les hommes au travail dont il exalte l'effort. À l'instar de Camille Pissarro, Luce est un anarchiste actif et peint plusieurs scènes ouvrières.
En 1899 sa première exposition personnelle a eu lieu à la galerie Durand-Ruel. Il expose au Salon des indépendants, où il fait la connaissance de Georges Seurat, Camille Pissaro, Jules Louis Rame et Paul Signac, lequel lui achète une oeuvre. À la fin de sa vie, il retrouve une technique plus classique et une influence moins engagée.
Ses œuvres se trouvent dans des collections privées internationales, et dans les principaux musées mondiaux, notamment le Metropolitan Museum of Art de New York et le Musée d'Orsay.
