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Charles LAPICQUE - Les reclus,1966/1967 - Ensemble de 4 lithographies signées au crayon

Charles LAPICQUE
Les reclus, Bénédiction maternelle, Le blanc-bec et La mascotte, 1966/1967

Ensemble de 4 lithographies originales signées et numérotées au crayon par l'artiste (La numérotation peut varier).
Dimensions : 37.5 x 27.5 cm chaque


Tirage : 99 exemplaires

Bibliographies : Bernard Balanci, Georges Blache, Charles Lapicque, Catalogue raisonné de l'œuvre complet des lithographies, eaux fortes et gravures, lithographies reproduites et répertoriées sous les n° 348, 294, 341 et 345


Dimensions :
- Hauteur : 37.5 cm
- Largeur : 27.5 cm

Lithographie : La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Charles Lapicque : (1898-1988) est un artiste peintre français de la nouvelle École de Paris. Ses œuvres furent jugées importantes, entre 1939 et 1943, pour le développement de la peinture non figurative et dans les années 1950 pour les courants Pop art, figuration narrative, figuration libre. Scientifique et ingénieur de formation, il peint le dimanche des paysages et des marines. En 1928, il abandonne sa carrière d'ingénieur pour se consacrer à la peinture. Il réalise en 1929 sa première exposition personnelle à la Galerie Jeanne Bucher. Il reprend ses études à la Faculté des sciences de Paris, obtient la licence ès sciences physique et commence une thèse qu'il soutiendra en 1938 sur "l'optique de l'œil et la vision des contours". Il focalise ses recherches sur la perception des couleurs, ce qui le conduit à renverser la loi classique de leur échelonnement dans l'espace, observant que le bleu constitue en fait la couleur du plus proche, le rouge du plus lointain. Mobilisé au Centre national de la recherche scientifique à Toulouse, Charles Lapicque est en 1939 chargé d'études sur la vision nocturne et le camouflage, travaillant avec Antoine de Saint-Exupéry. Ses peintures à l'aube des années 1940 sont directement à l'origine de la construction non-figurative qui apparaîtra dans les années suivantes à travers les recherches de Jean Bazaine, Jean Le Moal, Alfred Manessier ou Gustave Singier. Il participe en 1941 à l'exposition des "Vingt jeunes peintres de tradition française", première manifestation de la peinture d'avant-garde sous l'Occupation, alors que le nazisme multiplie les condamnations de "l'art dégénéré". En 1943, il se consacre définitivement à la peinture. Avec son épouse, Aline, ils cachent des Juifs pendant la guerre. Il peint en 1944 plusieurs toiles autour de la libération de Paris. Selon Jean Guichard-Meili, « son œuvre occupe dans l'art français contemporain une place d'élection. Sa façon de progresser à contre-courant lui assure une originalité foncière (...). La Vocation maritime de Lapicque et un certain nombre de ses toiles datées de 1939-1940 ( Figures armées, Le port de Loguivy, Jeanne d'Arc traversant la Loire, Sainte-Catherine de Fierbois, etc.) tiennent par rapport à cette période le rôle que Les Demoiselles d'Avignon et les paysages de Horto de Ebro ont joué dans l'aventure cubiste du début du siècle. »

Vendu

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