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Charles François PECRUS - "La lettre", Seconde moitié du XIXe, Huile sur toile

Charles François PECRUS
La lettre, 2e moitié du XIXe siècle.
Huile sur toile.
Signé "C Pecrus" en bas à gauche.
Au verso de la toile, cachet Bertrand & Cie, Paris.
61,5 x 46 cm, Ra. 93,5 x 79 cm.
Encadré (cadre orné et doré, présentant des heurts et défauts)

Provenance:
Propriété privée saxonne, de la succession de Peter Paul Gaedt (1867 Rostock - 1948 Glauchau).

(A restaurer: couche de peinture sale, trous)

Charles François Pecrus : (1826-1907) Né à Limoges, enfant naturel, Charles Pécrus a dû gagner sa vie de bonne heure, en travaillant dans les Ponts-et-Chaussées à Paris. Ses dons pour le dessin lui permettent alors de suivre les cours de l'École des Beaux-Arts, où il a pour maîtres des peintres "de genre", tels que Fichel. Il va aussi au Louvre copier les grands peintres classiques. C'est avec des scènes de genre qu'il commence à exposer au Salon des Artistes Français en 1857 vit dès lors de sa peinture. En 1865, son envoi au Salon, "Le lendemain des noces", est acheté pour 2.000F (somme élevée à l'époque) par l'empereur Napoléon III. La précision de son dessin, la justesse de ses tons, la grâce des attitudes de ses personnages peuvent rivaliser avec les qualités des plus grands peintres flamands et français des XVIIème et XVIIIème siècles, dont il s'inspire évidemment, mais d'une façon originale. A partir de 1865, le voisinage d'Eugène Boudin, qui vient s'installer au 31 rue Fontaine, alors que Pécrus habite au 42 (où il restera jusqu'à sa mort, en 1907) explique peut-être l'amitié qui les liera et l'intérêt nouveau et croissant de Pécrus pour la peinture de plein air et, en particulier, les marines. La fréquentation de Jongkind contribue aussi, semble-t-il, à cette évolution, plus marquée après 1870. Pécrus va peindre sur la Côte normande, dans la région de Barbizon, sur la Méditerranée, à Venise, en Hollande. Il peint parfois les mêmes sujets ou les mêmes sites que Boudin, mais sa manière est très différente (panoramas moins larges, touche moins hachée), et se rapproche plus de celle de Jongkind. Mais ce n'est que vers 1885 qu'il abandonne presque entièrement la peinture de genre. Sous l'influence des Impressionnistes, sa manière devient plus libre (contours moins nettement délimités, emploi de taches de couleur séparées), sans sacrifier néanmoins l'exactitude du dessin, la justesse des tons, ni l'élégance de la composition. Il expose au Salon pour la dernière fois en 1905 et continue de peindre jusqu'à sa mort, en 1907, après une existence de labeur modeste qui, à l'écart des coteries et des Écoles, lui a tout simplement permis de gagner sa vie, ainsi que celle de sa famille, à défaut de la célébrité (quelquefois éphémère...) de certains autres. On trouve des peintures de cet artiste dans la collection "Peindre en Normandie", au Musée des beaux arts de Limoges, au château-musée de Dieppe, mais aussi au Musée d'Orsay (Marine).

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