Edgard DEGAS (d’après) - Petite fille attentive, Lithographie

Lithographie : La lithographie tire son nom du grec lithos «pierre» et graphein, «écrire». Il s'agit d'une technique d’impression qui permet la création et la reproduction d'oeuvres graphiques en plusieurs exemplaires à partir de dessins reproduits sur une pierre calcaire. Le papier est mis en contact des pierres encrées dans une presse. Les lithographies peuvent être numérotées ou non. Des grands ateliers, comme Maeght ou Mourlot, maitres dans cette technique, et spécialisé dans cette technique on produit des lithographies des plus grands maîtres, très recherchées aujourd'hui
Edgar Degas : Peintre français, né à Paris en 1834, il est un des représentants majeurs de l'impressionnisme. Issu d'un apprentissage entre classicisme et romantisme, il étudie les grands maîtres au Louvre (Mantegna, Véronèse, Dürer, Rembrandt...), entre aux Beaux-Arts en 1855 et fréquente l'atelier de Louis Lamothe, élève d'Ingres. Degas fait ensuite plusieurs séjours à Naples, Florence et Rome copiant les maîtres de la Renaissance et découvrant le mouvement des macchiaioli. Degas admire également Delacroix, s’intéresse à l'estampe japonaise et s'essaie à la peinture d'histoire (Petites Filles spartiates provoquant des garçons, 1860). Il fait la connaissance de Louis Edmond Duranty et d'Édouard Manet. Degas exécute alors de nombreux portraits (Femme accoudée près d'un vase de fleurs, 1865). Mais ce sont ses "Chevaux de course devant les tribunes" (1869-1872) qui reflètent le plus remarquablement son originalité. Dès 1873, il joue un rôle actif dans la genèse et dans l'histoire du groupe impressionniste. Il participe aux expositions de 1874 à 1886 (série des « Femmes à leur toilette », commencée vers 1883). Au Salon des impressionnistes de 1881, il expose une de ses premières sculptures : la Danseuse de quatorze ans en cire. L'artiste renouvelle le rendu de l'espace par des cadrages et les jeux de lumière audacieux (Café-Concert des Ambassadeurs, 1876-1877). Paul Durand-Ruel assure alors sa stabilité financière Après des problèmes de vue constatés dès 1893, il renonce peu à peu à la peinture à l'huile et se consacre à différentes techniques (fusain, pastel, gouache). A la fin de sa vie, il s'adonne à la sculpture, la gravure, l'eau-forte et la poésie. L'artiste meurt à Paris en 1917.