Victor HUGO (1802-1885), escritor francés
Carta autógrafa firmada al político y académico Narcisse-Achille comte de Salvandy. 5 de junio (1841); 1 página en-8 °, dirección al dorso.
Víctor Hugo acepta a regañadientes corregir su discurso de recepción en la Académie française tras el fuerte descontento de Louis-Philippe que no apreció haber sido calificado, en su discurso público
del 3 de junio, como "ayudante de campo de Dumouriez". Debe revisar su copia cuando se imprima el texto reformulando su frase del "lugarteniente de Dumouriez y Kellermann" a las victorias de Valmy y
Jemmapes: "Se hará lo que el rey desea, mi querido colega. Las biografías son formales, pero prefiero creerle al rey que a sus biografías. Por tanto, pondré al lugarteniente de Kellerman y ya no
pronunciaré el nombre de Dumouriez. Inmediatamente le envío el discurso a Didot. Acabo de releer el tuyo en Les Débats [respuesta de Salvandy al discurso de recepción de Hugo en una sesión pública
del 5 de junio], y me alegra decirte que si, como hombre, en lo que probablemente sean mis ilusiones, quizás se desmorona , como escribir, me encanta. Te estrecho la mano. Ofrezca, se lo ruego, a la
señora de Salvandy, cuyas gentiles bondades me dejan prisionera para siempre, mis más sinceros y respetuosos homenajes ... "
El candidato fracasado de Victor Hugo en 1836 fue finalmente elegido para el rango de Inmortal el 7 de enero de 1841 por 17 votos, en la silla n ° 14, sucediendo a Népomucène Lemercier. Fue recibido
el 3 de junio por el conde Narcisse-Achille de Salvandy. Su discurso de recepción en el gran hemiciclo del Palacio Mazarin es más político que literario, motivado por la ambición de servir a su país
en una gran función. Pero los inmortales no lo escuchan así y la respuesta al discurso del académico Salvandy no se hace esperar, poniéndolo secamente en su lugar de escritor. Hugo se entera de que
Béranger también se sorprendió con su discurso: "Me parece extraño que Víctor Hugo entre en la Academia para hacerse pasar por un político y hasta un futuro ministro. Es una enfermedad que gana "
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Victor HUGO (1802 - 1885), écrivain français
Lettre autographe signée au politique et académicien Narcisse-Achille comte de Salvandy. 5 juin (1841) ; 1 page in-8°, adresse au dos.
Victor Hugo accepte, à contre cœur, de corriger son discours de réception à l'Académie française suite au vif mécontentement de Louis-Philippe qui n'a pas apprécié d'avoir été qualifié, dans son
discours public du 3 juin, d'« aide de camp de Dumouriez ». Il doit revoir sa copie à l'impression du texte en reformulant sa phrase par « lieutenant de Dumouriez et de Kellermann » aux victoires de
Valmy et de Jemmapes : « Ce que le roi désire sera fait, mon cher confrère. Les biographies sont formelles, mais j'aime mieux croire le roi que ses biographies. Je mettrai donc lieutenant de
Kellerman, et je ne prononcerai plus le nom de Dumouriez. J'envoie immédiatement le discours chez Didot. Je viens de relire le vôtre dans les Débats [réponse de Salvandy au discours de réception de
Hugo en séance publique du 5 juin], et je suis heureux de vous dire que si, comme homme, dans ce qui est probablement mes illusions, il me froisse peut-être un peu, comme écriture, il me charme. Je
vous serre la main. Offrez, je vous prie, à Madame de Salvandy, dont les bontés gracieuses me laissent à jamais prisonniers, mes hommages les plus avérées et les plus respectueuses… »
Victor Hugo candidat malheureux en 1836 est enfin élu au rang d'Immortel le 7 janvier 1841 par 17 voix, au fauteuil n° 14, succèdant à Népomucène Lemercier. Il est reçu le 3 juin par le comte
Narcisse-Achille de Salvandy. Son discours de réception dans le grand hémicycle du palais Mazarin est plus politique que littéraire, motivé par une ambition de servir son pays dans une grande
fonction. Mais les immortels ne l'entendent pas de cette oreille et la réponse au discours de l'académicien Salvandy ne se fait pas attendre en le remettant sèchement à sa place d'écrivain. Hugo
apprend que Béranger s'est aussi étonné de son discours : « Je trouve bizarre que Victor Hugo entre à l'Académie pour se poser en homme politique et même futur ministre. C'est une maladie qui gagne »
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