Víctor HUGO (1802 - 1885), escritor francés
Carta autógrafa firmada al director del teatro francés, Armand-François Jouslin de La Salle. Sin lugar ni fecha. Este miércoles a las 4 de la mañana [París, 1836]; 3 páginas en-8°. Nombre del corresponsal en cuarta página. Agujero de corrosión de tinta pequeño de 5 ml sin pérdida de palabra
Carta sobre la reposición de Angelo, cuya interrupción de funciones critica Víctor Hugo: “Me prometiste, mi querido director, tres funciones esta semana y tenía derecho a ellas. Veo que tengo que resignarme a tener sólo dos. Tienes que creer que tengo mucha desgracia y que nuestro señor don Juan de Austria tiene mucha felicidad. Me parece que bien podíamos haber dejado que Angelo reanudara y continuara en paz, había esperado con bastante paciencia todo el invierno. El éxito es visible, pero tú y yo sabemos que cualquier éxito puede ser aniquilado por interrupciones como esta. No creo, sin embargo, que la Comédie Française tenga ningún interés en alejarme completamente de otras obras. Por lo tanto, le encomiendo mis intereses, que son también los del teatro. Sabes que conmigo nada se pierde y que cuando llegue el día encontraré un recuerdo fiel de buenos y malos oficios. Sin embargo, doy un valor extremo al hecho de que las actuaciones de Angelo, paradas durante tanto tiempo, continúen con la secuela que deberían tener. Tu amigo Víctor Hugo. Sigo con la misma queja que la otra vez sobre el cartel de hoy. Ver. »
La comedia en cinco actos de Casimir Delavigne Don Juan d'Ecosse se estrenó en el Théâtre Français en octubre de 1835.
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Victor HUGO (1802 - 1885), écrivain français
Lettre autographe signée au directeur du théâtre français, Armand-François Jouslin de La Salle. Sans lieu ni date. Ce mercredi 4h [Paris, 1836] ; 3 pages in-8°. Nom du correspondant en quatrième
page. Petit trou de corrosion d'encre de 5ml sans perte de mot
Lettre à propos de la reprise d'Angelo, dont Victor Hugo critique l'interruption des représentations : « Vous m'aviez promis, mon cher directeur, trois représentations cette semaine et j'y avais
droit. Je vois qu'il faut que je me résigne à n'en avoir que deux. Il faut croire que j'ai bien du malheur et que notre seigneur Don Juan d'Autriche a bien du bonheur. Il me semble qu'on aurait bien
pu laisser Angelo reprendre et continuer paisiblement, il avait attendu tout l'hiver assez patiemment. Le succès est visible, mais vous savez comme moi que tout succès peut être tué par des
interruptions de ce genre. Je ne crois pas cependant que la Comédie française ait intérêt à m'éloigner tout à fait de lui redonner d'autres pièces. Je vous recommande donc mes intérêts qui sont bien
aussi ceux du théâtre. Vous savez que rien n'est perdu avec moi et que le jour venu on me retrouve une fidèle mémoire des bons comme des mauvais offices. Or, j'attache un prix extrême à ce que les
représentations d'Angelo, si longtemps arrêtées, continuent avec la suite qu'elles doivent avoir. Votre ami Victor Hugo. J'ai encore la même plainte que l'autre fois à faire de l'affiche
d'aujourd'hui. Voyez. »
La comédie en cinq actes Don Juan d'Autriche de Casimir Delavigne a été créée au Théâtre Français en octobre 1835.
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