RAOUL DUFY Carta autógrafa firmada en el cuadro, a un amigo. Céret 13 de junio de 1940; 2 páginas en-4 °.
Hermosa carta de Dufy durante las oscuras horas de la guerra:
Está contento de haber recibido su carta que fue "un rayo benéfico en este momento tan triste (…)". No tenía ni idea cuando la dejó "en el Mediterráneo (...) que las cosas tomarían este giro tan
rápido, aunque tu ansiedad secreta era grande". El pintor le da las últimas noticias desde su separación: "Dejé Grasse para Niza, la salud de mi esposa estaba mejor, pero no permití mi regreso
inmediato a Normandía. Luego salí de Niza con la intención de volver a París, pero la congestión me impidió llevar conmigo equipaje material y documentos y obras nuevas y no quería arriesgarme a
perder en la carretera cosas que son preciosas para mi trabajo. Así que vine aquí para esperar lo que sucedió después. Encontré a Artigas y me puse manos a la obra, pero durante tres o cuatro días se
me ha roto el valor. Tu testimonio de amistad me fortalece. Te enviaré algunas acuarelas. »Tiene noticias de Bignon, Michel ha pasado de la acción a la retaguardia, Bernard ha vuelto a Suiza, piensa
que Thérèse está de vuelta en Nueva York, ¿el senador está en Argelia? Por su parte: "Estoy instalado en una casita en medio de un huerto. No me cambiaré de casa sin llevar lo que he traído allí y
que es difícil de transportar y entonces la búsqueda de la seguridad me parece bastante quimérica (…) "Todavía no me he acostumbrado a este Rosellón donde estoy aunque su luz es atractiva para un
pintor, ya sea la Meca del cubismo, si los paseos están sombreados por hermosos plátanos, y adornados con estatuas de Maillol y Manolo y el paisaje es muy hermoso (...) "
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RAOUL DUFY Lettre autographe signée sur la peinture, à une amie. Céret 13 juin 1940 ; 2 pages in-4°.
Belle lettre de Dufy pendant les heures sombres de la guerre :
Il est heureux d'avoir reçu sa lettre qui a été « un rayon bienfaisant dans ce moment si triste (…) ». Il ne se doutait pas en la quittant « sur la méditerranée (…) que les chose prendraient si vite
cette tournure quoique votre anxiété secrète fut grande ». Le peintre lui donne les dernières nouvelles depuis leur séparation : « J'ai quitté Grasse pour Nice la santé de ma femme étant meilleure,
mais ne me permettait pas le retour immédiat sur la Normandie. Ensuite j'ai quitté Nice avec l'intention de remonter sur Paris, mais l'encombrement m'empêchait de garder avec moi bagages matériel et
documents et travaux nouveaux et je ne voulais pas risquer de perdre en routes des choses qui sont précieuses pour mon travail. Je suis donc venu ici attendre la suite des évènements. J'ai retrouvé
Artigas et me suis mis au travail mais depuis trois ou quatre jours mon courage est ébréché. Votre témoignage d'amitié me fortifie. Je vais vous envoyer quelques aquarelles. » Il a des nouvelles de
Bignon, Michel est passé de l'action à l'arrière, Bernard est revenu en Suisse, il pense que Thérèse est de retour à New York, le sénateur est-il en Algérie ? Pour sa part : « Je suis installé dans
une petite maison au milieu d'un jardin de légumes. Je ne changerai pas de maison sans emporter ce que j'y ai amené et qui est difficile pour le transport et puis la recherche de la sécurité me
semble bien chimérique (…) » Je ne me suis pas encore habitué à ce Roussillon ou je suis quoique sa lumière soit attrayante pour un peintre, que ce soit la Mecque du cubisme, que les promenades
soient ombragées de beaux platanes, et ornées de statues de Maillol et de Manolo et que le paysage soit fort beau (…) »