Gracchus BABEUF (1760-1797), revolucionario francés
Carta autógrafa firmada y co-firmada por Germain, Cazin, Moroy, Massard, miembros del Conjuration des Equaux, al Ministro de Justicia del Directorio, Merlin de Douai. París, 28 Messidor, año 4 de la
República (16 de julio de 1796); 2 páginas en-8 °, dirección del destinatario en la cuarta página. Algunas rojeces ligeras dispersas.
Hermosa carta rica en contenido sobre las difíciles condiciones de detención de Babeuf y sus cómplices, tras su arresto bajo denuncia el 10 de mayo de 1796. Será ejecutado un año después, el 27 de
mayo de 1797:
"Ministro Ciudadano. El conserje de la prisión preventiva Temple nos notificó ayer de una orden de la oficina central del Cantón de París, que le ordenaba restablecernos en secreto y prohibirnos
cualquier comunicación externa, sobre la base de que el jurado de acusación se había pronunciado sobre el 24 de este mes que había motivos para acusarnos. Inmediatamente testificamos mediante una
carta a los miembros de la Oficina Central, nuestra sorpresa con motivo de esta orden. Le manifestamos que al final del artículo 230 de la Constitución del año 3, no se puede negar la representación
del detenido a sus familiares y amigos llevando la orden del funcionario civil, que siempre está obligado a otorgarla, salvo que el El guardia o carcelero representa una orden del juez, transcrita en
su registro, para mantener incomunicado al detenido. Les añadimos que por tanto sólo existía una orden del juez, transcrita en el registro penitenciario, que podía autorizar nuestro encierro, y que
ninguna otra autoridad tenía derecho a intimidarlo, sin ponernos en el caso de los artículos 231 y 232 del acta constitucional del año 3, que tipifica como delito de detención arbitraria toda
contravención del artículo 230. Ahora estamos siguiendo la respuesta a esta denuncia. Los comisionados de la Oficina Central nos dicen que la orden que dieron es solo la transmisión de la que
recibieron de usted, ministro ciudadano, y que solo pueden decirnos que nos van a devolver este reclamo para corregirlo. Lo exhortamos, Ministro de Ciudadanía, y nos enorgullecemos de que conociendo
las leyes mejor que nosotros, no tendrá dificultad en reconocer que solo pudo haber sido una sorpresa o un error lo que le hizo dejar sus Oficinas. emanan legítimamente de ella, entonces que, una vez
más, sólo puede ser otorgada por el juez actualmente a cargo de la conducción de nuestro caso. Le repetiremos además de lo que le hemos explicado a la Oficina Central, que sólo sabemos por lo que nos
ha notificado si se ha declarado que hay motivos de acusación en nuestra contra, y que creemos que los responsables de nuestra custodia nos hará suficiente justicia para dar fe de que no hemos hecho
nada que merezca un aumento riguroso, o un retorno al estado de detención más doloroso y doloroso; de ahí, después de cincuenta días, apenas quince días nos atrajo a disfrutar de la vista de nuestros
hijos y nuestros padres, cuya nueva privación es tanto más notoria para nosotros como no la habíamos esperado. Los prisioneros del Templo (…) "
Las cartas de Gracchus Babeuf son extremadamente raras
Al tener que trabajar en la clandestinidad, tras la promulgación de sus tesis a favor de la igualdad y la colectivización de la tierra, que no eran del agrado de lo convencional, se encontró preso
por primera vez en Arras, el 19 de Pluviôse año III., Pero recupera la libertad, gracias a una ley de amnistía aprobada el 26 Vendémiaire Año IV. La represión, que resultó en particular en el cierre
del club jacobino, lo obligó a actuar en la clandestinidad creando, con sus cómplices, El conjuro de iguales, conformado por un directorio del que se hizo cargo. Su actuación tiene como objetivo
aplicar la Constitución del año I, compuesta por una declaración de los derechos del hombre y del ciudadano que complementa y sustituye a la de 1789, nunca aplicada por Robespierre, y conducir a la
colectivización de la tierra y los medios de producción. para obtener la "perfecta igualdad" y la "felicidad común". Cazado por Azar Carnot, miembro del Directorio, Babeuf y sus cómplices son
denunciados por un informante. Fueron encarcelados en la prisión de Temple el 10 de mayo de 1796. Después de dos intentos de sus partidarios por su liberación, abortados, fueron trasladados a la
prisión de Vendôme, lejos de París, para ser juzgados allí. En esta carta del 16 de julio de 1796, Babeuf pide el indulto al ministro de Justicia, Merlin de Douai, quien, ante la represión popular de
sus partidarios, endureció las condiciones de detención. Babeuf le pide el derecho a ver a su familia, de acuerdo con el artículo 230 de la Constitución del año 3, recordándole implícitamente que la
constitución del año I nunca había sido aplicada por los robespierristas. El juicio se abre en Vendôme el 20 de febrero de 1797 y finaliza el 26 de mayo. Tras el anuncio de su sentencia de muerte,
Babeuf intenta suicidarse. Fue guillotinado, muriendo, al día siguiente de su sentencia.
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Gracchus BABEUF (1760 - 1797), révolutionnaire français
Lettre autographe signée et cosignée par Germain, Cazin, Moroy, Massard, membres de la Conjuration des Egaux, au ministre de la justice du Directoire, Merlin de Douai. Paris, 28 messidor l'an 4 de la
République (16 juillet 1796) ; 2 pages in-8°, adresse du destinataire en quatrième page. Quelques légères rousseurs éparses.
Belle lettre riche de contenu sur les conditions difficiles de détention de Babeuf et de ses complices, suite à leur arrestation sur dénonciation le 10 mai 1796. Il sera exécuté un an plus tard le 27
mai 1797 :
« Citoyen ministre. Le concierge de la maison d'arrêt du Temple nous a notifié hier un ordre du bureau central du Canton de Paris, qui lui prescrivait de nous rétablir au secret et de nous interdire
toute communication extérieure, sur le fondement que le juri d'accusation avait prononcé le 24 de ce mois qu'il y avait contre nous lieu à accusation. Nous avons sur le champ témoigné par une lettre
aux membres du Bureau central, notre surprise à l'occasion de cet ordre. Nous lui avons représenté qu'au terme de l'article 230 de la Constitution de l'an 3, la représentation de la personne détenue
ne peut être refusée à ses parents et amis porteurs de l'ordre de l'officier civil, lequel est toujours tenu de l'accorder, à moins que le gardien ou geolier ne représente une ordonnance du juge,
transcrite sur son registre, pour tenir la personne arrêtée au secret. Nous leur avons ajouté qu'il n'y avait donc qu'une ordonnance du juge, transcrite sur le registre de la geole, qui pouvait
autoriser notre mise au secret, et qu'aucune autre autorité n'avait le droit de l'intimer, sans se mettre dans le cas des articles 231 et 232 de l'acte constitutionnel de l'an 3, qui qualifient de
crime de détention arbitraire toute contravention à l'article 230. Nous suivons à l'instant la réponse à cette réclamation. Les commissaires du Bureau central nous disent que l'ordre qu'ils ont donné
n'est que la transmission de celui qu'ils ont reçu de vous, citoyen ministre, et qu'ils ne peuvent que nous annoncer qu'ils vont nous renvoyer cette réclamation pour y faire droit. Nous vous en
pressons, citoyen ministre, et nous nous flattons que connaissant encore mieux que nous les lois, vous n'aurez pas de peine à reconnaitre que ce n'a pu être qu'une surprise ou erreur qui a fait
partir de vos Bureaux un ordre qui n'en point légitimement émaner, puis qu'encore une fois il n'en peut être donné de tel que par le juge chargé actuellement de la conduite de notre affaire. Nous
vous répéterons outre ce que nous avons exposé au Bureau central, que nous ne savons que par ce qu'il nous a fait notifier s'il a été déclaré qu'il y avait lieu à accusation contre nous, et que nous
croyons que les personnes préposées à notre garde nous rendront par tout assez de justice pour attester que nous n'avons rien fait qui méritât une augmentation de rigueur, ou le retour à l'état de
détention le plus pénible et le plus douloureux ; d'où, après cinquante jours, nous avons été tirés à peine une quinzaine pour jouir de la vue de nos enfants et de nos parents, dont la nouvelle
privation nous est d'autant plus sensible que nous ne l'avions pas attendue. Les détenus au Temple (…) »
Les lettres de Gracchus Babeuf sont d'une grande rareté
Devant œuvrer dans la clandestinité, suite à la promulgation de ses thèses en faveur de l'égalité et de la collectivisation des terres, qui ne sont pas du goût des conventionnels, il se retrouve une
première fois incarcéré à Arras, le 19 pluviôse an III, mais recouvre la liberté, grâce à une loi d'amnistie voté le 26 vendémiaire an IV. La répression, qui se traduit notamment par la fermeture du
club des jacobins, l'oblige à agir dans la clandestinité en créant, avec ses complices, La Conjuration des égaux, constitué d'un directoire dont il prend la direction. Son action a pour but
d'appliquer la Constitution de l'an I, constituée d'une déclaration des droits de l'homme et du citoyen complétant et se substituant à celle de 1789, jamais appliquée par Robespierre, et d'aboutir à
la collectivisation des terres et des moyens de production, pour obtenir « la parfaite égalité » et « le bonheur commun ». Chassé par l'Azar Carnot, membre du Directoire, Babeuf et ses complices sont
dénoncés par un indicateur. Ils sont écroués à la prison du Temple le 10 mai 1796. Après deux tentatives menées par ses partisans, pour leur libération, avortées, ils sont transférés à la prison de
Vendôme, loin de Paris, pour y être jugé. Dans cette lettre du 16 juillet 1796, Babeuf demande la clémence du ministre de la justice, Merlin de Douai, qui, face à la répression populaire de ses
sympathisants, a durci les conditions de détention. Babeuf lui demande le droit à voir les siens, conformément à l'article 230 de la Constitution de l'an 3, rappelant implicitement à celui-ci, que la
constitution de l'an I n'avait jamais été appliquée par les robespierristes. Le procès s'ouvre à Vendôme le 20 février 1797 pour s'achever le 26 mai. A l'énoncé de sa condamnation à mort, Babeuf
tente de suicidé. Il est guillotiné, agonisant, le lendemain de la sentence.