Carta autógrafa firmada a Marie-Louise Terrasse, conocida como Catherine Langeais. (Fort d'Ivry), 17 de noviembre de 1938; 2 páginas en-4°.
Hermosa carta del joven soldado del Fort d'Ivry, que filosofa con deleite sobre su pasión amorosa: "Mi querida hijita, como ayer, te escribo a la una. Y el mismo escenario: ¡pronto voy a tener que
bajar las escaleras que tantos clavos han clavado de cuatro en cuatro! Anoche estabas en mi contra, y pude expresarte mi amor (nunca lo suficientemente bien). Y cada vez que te dejo, pienso "nunca
podré amarlo más". Y sin embargo, siento que todavía te amo más. Esto se debe sin duda a que cada día nos conocemos mejor: un calvario terrible, del que salimos más seguros de nosotros mismos, con la
certeza de un amor indestructible. Mi muy querida hijita, ¡cómo comprender esta casualidad que nos hizo encontrarnos una tarde de baile, y que nos hizo enamorarnos desde la primera vez! Y, sobre
todo, ¿cómo comprender que un amor nacido sin otro fundamento que una impresión pueda resultar duradero, resista a un conocimiento cabal? ¡Ay, querida mía, cómo te amo por no decepcionarme! Como te
amo por revelarme tu alma flamante, por darme todo eso que solo das una vez con todas tus fuerzas, con todas tus ganas de vivir. ¡Veo que la fuerza de amar se gasta como todo lo demás cuando la
abandonas a los vientos! Pero lo veo más fuerte que el tiempo cuando lo das con todo tu ser, sin restricciones, sólo el absoluto cuenta, y sólo el absoluto puede ofrecer la felicidad. Porque te amo
totalmente, con la adhesión absoluta de mi ser, ahora sé lo que es la felicidad. La vida podría serme hostil y sólo dejarme desengaños, sería aún más fuerte que ella porque te tengo a ti: el resto no
significa nada. Amada mía, ¡cuán atentamente debemos vivir! Tendremos que rechazar sin vacilar todo lo que pueda dividirnos: nuestro amor es ahora nuestra felicidad. Cualquier cosa que nos ataque a
los dos, que lo tenemos todo ya que nos amamos, debemos aplastarlo sin debilidad. Mi Marie-Louise, te adoro. Sé que me amas, y me alegro por ti. Sabes que haría cualquier cosa por ti, cualquier cosa.
Esta noche te veré. Eso es todo lo que pensaré hasta entonces, y cuando sostenga tu rostro sabrás la verdad de mi amor. Y ahora tomaré mi rifle. Esta tarde, tiro, a las cinco: ¡salta allí! Paso el
post, y encontraré al que amo. Estaré sin afeitar: ¿por qué perder todo este tiempo escribiéndote, señorita querida? Por qué ! Porque te amo más que a nada. Francisco »
Catherine Langeais (1923 - 1998), nacida como Marie-Louise Terrasse, la locutora más popular de la televisión francesa de 1949 a 1975, conoció a François Mitterrand el 28 de enero de 1938, durante el
baile en la École Normale Supérieure, cuando no era sólo am 14 años de edad. El amor a primera vista es inmediato, pero a pesar de la diferencia de edad, Mitterrand es 7 años mayor que ella, deciden
comprometerse. El servicio militar en Fort d'Ivry, luego la guerra puso cierta distancia, sin embargo, Mitterrand escribió más de 200 cartas apasionadas a su querida Zou. Fuera de la vista fuera de
la mente, su amor se marchita a pesar de las 80 cartas enviadas por su angustiado prometido. El corazón de Marie-Louise arde por un conde polaco con el que acabará casándose, Mitterrand, en cuanto a
él, se casará en 1944 con la joven luchadora de la resistencia Danielle Gouze, a la que conoció durante la guerra.
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Lettre autographe signée à Marie-Louise Terrasse, dite Catherine Langeais. (Fort d'Ivry), 17 novembre 1938 ; 2 pages in-4°.
Belle lettre du jeune bidasse au Fort d'Ivry, qui philosophe avec délectation, sur sa passion amoureuse : « Ma petite fille bien-aimée, Comme hier, je vous écris à treize heures. Et même scénario :
tout à l'heure il va me falloir descendre quatre à quatre que l'escalier que tant de clous ont martelé ! Hier soir, vous étiez contre moi, et je pouvais vous exprimer mon amour (jamais assez bien).
Et chaque fois que je vous quitte, je pense « jamais je ne pourrai l'aimer d'avantage ». Et pourtant j'ai l'impression de vous aimer toujours d'avantage. Cela tient sans doute au fait que nous nous
connaissons chaque jour mieux : terrible épreuve, dont nous sortons plus surs de nous, avec la certitude d'un amour indestructible. Ma toute petite fille très chérie, comment comprendre ce hasard
qui nous fit rencontrer un soir de bal, et qui nous fit aimer dès la première fois ! Et surtout comment comprendre qu'un amour né sans autre fondement qu'une impression ait pu s'avérer durable, ait
pu résister à une connaissance approfondie ? Oh ma très chérie, comme je vous aime de ne pas m'avoir déçu ! Comme je vous aime de me découvrir ainsi votre âme toute neuve, de me donner tout ce que
l'on ne donne qu'une seule fois de toutes ses forces, avec toute sa volonté de vivre. Je vois que la force d'aimer s'use comme tout le reste quand on l'abandonne à tous vents ! Mais je la vois plus
solide que le temps quand on la donne de tout son être, sans restrictions, seul compte l'absolu, et seul l'absolu peut offrir le bonheur. Parce que je vous aime totalement, avec l'adhésion absolue
de mon être, je sais maintenant ce qu'est le bonheur. La vie pourrait m'être hostile et ne me laisser que des déceptions je serais encore plus fort qu'elle car je vous ai : le reste ne signifie
plus rien. Ma bien-aimée, comme nous devrons vivre avec attention ! Nous devrons rejeter sans hésiter tout ce qui pourra nous diviser : notre amour est désormais notre bonheur. Tout ce qui
s'acharnera contre nous deux, qui avons tout puisque nous nous aimons, nous devrons l'écraser sans faiblesse. Ma Marie-Louise, je t'adore. Je sais que tu m'aimes, et je suis heureux pour toi. Tu
sais que je ferais tout pour toi, tout. Ce soir je te verrai. Je ne penserai plus qu'à cela, d'ici là, et quand je tiendrai ton visage tu sauras la vérité de mon amour. Et maintenant je vais
prendre mon fusil. Cet après-midi, tir, à cinq heures : hop là ! Je passe le poste, et vais retrouver celle que j'aime. Je serai mal rasé : pourquoi, aussi perdre tout ce temps, à vous écrire
Mademoiselle ma chérie ? Pourquoi ! Parce que je t'aime plus que tout au monde. François »
Catherine Langeais (1923 - 1998), née Marie-Louise Terrasse, speakerine la plus populaire de la télévision française de 1949 à 1975, rencontre François Mitterrand le 28 janvier 1938, lors du bal de
l'école normale supérieure, alors qu'elle n'a que 14 ans. Le coup de foudre est immédiat, mais malgré la différence d'âge, Mitterrand est de 7 ans son aîné, ils décident de se fiancer. Le service
militaire au Fort d'Ivry, puis la guerre mettent de la distance, pour autant, Mitterrand écrit plus de 200 lettres passionnées à sa chère Zou. Loin des yeux loin du cœur, leur amour s'étiole malgré
les 80 lettres envoyées par son fiancé désemparé. Le cœur de Marie-Louise s'embrase pour un comte polonais qu'elle finira par épouser, Mitterrand, quant à lui, convolera en 1944 avec la jeune
résistante Danielle Gouze, rencontrée pendant la guerre
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