François MITTERRAND (1916 - 1996), estadista, presidente de la República Francesa
Carta autógrafa firmada a Marie-Louise Terrasse, conocida como Catherine Langeais. (Fort d'Ivry), 15 de noviembre de 1938; 4 páginas en-8°.
Magnífica carta de amor de François Mitterrand, entonces un joven soldado en Fort d'Ivry, que contagia a su joven prometida su pasión por el amor y se proyecta en su vida futura como hombre casado:
"Mi querida prometida, perdóname si yo ¡No soy muy hablador, no es que no tenga nada que decirte! Pero estoy cansado y arrastrándome desde esta mañana. ¡Si mi estado de ánimo exterior sufre, el
interior no se mueve! Y te amo tanto. ¡Mi amado, estoy tan feliz de verte! Ayer estaba enojado conmigo mismo por aceptar no verte. Una oportunidad perdida me cuesta demasiado. Y no estoy dispuesto a
renunciar a nada. Cuando no te digo nada y llevo un aire cerrado entiende que esto no afecta el amor que te tengo. Pero te lo confesé, ¡estoy bastante malhumorado! ¡Te haré la vida muy difícil,
cariño! Y sin embargo, existe un remedio: tu sonrisa. ¡Te prometo que con tal arma puedes hacer cualquier cosa a mi favor y en mi contra! Y espero que siempre lo uses. Mi hijita a quien adoro, cada
día pienso más en el futuro que debemos construir. Lado material y lado espiritual. Y sé que te amo tanto que no puedo evitar ser feliz contigo. ¡Es muy aburrido estar así condenado a la felicidad!
¡Y luego el tiempo vuela! Los momentos que paso cerca de ti, novia mía, son tan rápidos, pero el recuerdo que dejan en mí es tan tenaz que fácilmente se establece el equilibrio con los momentos en
que sufro estar lejos de ti pero ¡me olvido tan felizmente! Ya vivo contigo, en espíritu, perpetuamente. Mi pensamiento está continuamente ligado al último momento vivido cerca de ti, y al próximo
momento en que te estrecharé nuevamente contra mí. Amada mía, ¡qué suma de felicidad te debo! Me enseñaste a creer en todo lo que amo. Mi bien más preciado, no te imaginas la determinación, la
paciencia y la voluntad que pondré para que seas realmente mía. ¡No podría crear en mi mente una vida en la que no tuvieras el primer lugar, e incluso todo el lugar, sin miedo! También mi fuerza es
grande ahora que estoy seguro de tenerte conmigo. Para experimentar las mismas alegrías y las mismas penas que tú. Mi Marie-Louise, te prometo que nunca tendrás que arrepentirte de tu palabra y de tu
regalo. Ambos nos debemos a nosotros mismos vivir maravillosamente. Sabes que no trazo ninguna línea entre el presente y el futuro. Cuando seas mi esposa, no todo habrá terminado. Todavía tendremos
que saborear la vida tal como es: la vida, que no se detiene. Pero tú y yo, ¿cómo podríamos dejar de amarnos y de vivir el uno para el otro? Querida, más tarde me reuniré contigo y espero con ansias
este momento. ¡Ah, las palabras no alcanzan para expresar la necesidad que tengo de ti, el deseo que tengo de reconocer mi pecado casi maduro! Cuando hayas leído esta carta, pensarás en mí durante al
menos un minuto, y me responderás, espero esta respuesta mañana. Allí me escribirás que me amas. Y luego, pase lo que pase, sepa que nuestro amor es indestructible. Los eslabones están atados:
ninguna mano puede separarlos. Aceptaremos cualquier problema con una sonrisa. Algunos, que somos de nosotros. Una sola nota falsa podría haber bastado para destruir nuestro amor: pero no existe. Y
por eso puedo decirte que te adoro. Francisco »
Catherine Langeais (1923 - 1998), nacida como Marie-Louise Terrasse, la locutora más popular de la televisión francesa de 1949 a 1975, conoció a François Mitterrand el 28 de enero de 1938, durante el
baile en la Ecole Normale Supérieure, cuando ella no era sólo am 14 años de edad. El amor a primera vista es inmediato, pero a pesar de la diferencia de edad, Mitterrand es 7 años mayor que ella,
deciden comprometerse. El servicio militar en Fort d'Ivry, luego la guerra puso cierta distancia, sin embargo, Mitterrand escribió más de 200 cartas apasionadas a su querida Zou. Fuera de la vista
fuera de la mente, su amor se marchita a pesar de las 80 cartas enviadas por su angustiado prometido. El corazón de Marie-Louise arde por un conde polaco con el que acabará casándose, Mitterrand, por
su parte, se casará en 1944 con la joven luchadora de la resistencia Danielle Gouze, a la que conoció durante la guerra.
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François MITTERRAND (1916 - 1996), homme d'état, président de la république française
Lettre autographe signée à Marie-Louise Terrasse, dite Catherine Langeais. (Fort d'Ivry), 15 novembre 1938 ; 4 pages in-8°.
Superbe lettre d'amour de François Mitterrand, alors jeune bidasse au Fort d'Ivry, qui s'épand sur sa passion amoureuse avec sa jeune fiancée et se projette dans sa future vie d'homme marié : «Ma
fiancée chérie, Pardonnez moi si je ne suis guère bavard ce n'est pas que je n'aie rien à vous dire ! Mais je suis recru de fatigue et me traine depuis ce matin. Si mon humeur externe s'en ressent,
l'intérieure ne bouge pas ! Et je vous aime tout autant. Ma bien-aimée, je me fais une telle joie de vous voir ! Hier j'étais en colère contre moi-même d'avoir accepté de ne pas vous rencontrer. Une
occasion perdue me coûte trop. Et ne je ne suis pas disposé à renoncer à quoi que ce soit. Quand je ne vous dis rien et que j'arbore un air fermé comprenez que cela ne touche en rien l'amour que j'ai
pour vous. Mais je vous l'ai avoué, je suis assez lunatique ! Je vous rendrai la vie bien difficile, ma chérie ! Et pourtant, il existe un remède : votre sourire. Je vous promets qu'avec une telle
arme vous pouvez tout pour et contre moi ! Et j'espère que vous l'emploierez toujours. Ma toute petite fille que j'adore je pense chaque jour davantage à l'avenir qu'il nous faut construire. Côté
matériel et côté spirituel. Et je sais que je vous aime tellement que je ne pourrai faire autrement qu'être heureux avec vous. C'est bien ennuyeux d'être ainsi condamné au bonheur ! Et puis le temps
passe vite ! Les moments que je passe près de vous, ma fiancée, sont si rapides, mais le souvenir qu'ils laissent en moi est si tenace que l'équilibre s'établit facilement avec les moments où je
souffre d'être loin de vous mais qui s'oublient si joyeusement ! Je vis déjà avec vous, en esprit, perpétuellement. Ma pensée se relie continuellement au dernier instant vécu tout contre vous, et à
l'instant prochain où de nouveau je vous presserai contre moi. Ma bien aimé quelle somme de bonheur je vous dois ! Vous m'avez appris à croire en tout ce que j'aime. Mon bien le plus précieux vous ne
pouvez imaginer l'acharnement la patience et la volonté que je mettrai à vous garder bien à moi. Je ne pourrais créer en esprit une vie où vous n'auriez pas la première place, et même toute la place,
sans effroi ! Aussi ma force est grande maintenant que je suis sûr de vous avoir avec moi. D'éprouver les mêmes joies et les mêmes peines que vous. Ma Marie-Louise, je vous promets que jamais vous
n'aurez à regretter votre parole et votre don. Nous devons à nous deux vivre en beauté. Vous savez que je ne trace pas de démarcation entre le présent et le futur. Quand vous serez ma femme, tout ne
sera pas fini. Il nous faudra encore goûter la vie telle qu'elle est : elle, qui ne s'arrête pas. Mais vous et moi, comment pourrions-nous cesser de nous aimer, et de vivre l'un pour l'autre ? Ma
chérie, tout à l'heure je vais vous retrouver, et j'attends ce moment avec impatience. Ah, les mots ne suffisent pas à exprimer le besoin que j'ai de vous, le désir que j'ai de reconnaitre ma pèche
presque mure ! Quand vous aurez lu cette lettre vous penserez au moins une minute à moi, et vous me répondrez, j'attendrai demain cette réponse. Vous m'y écrirez que vous m'aimez. Et puis, quoiqu'il
arrive, sachez que notre amour est indestructible. Les liens sont noués : aucune main ne peut les séparer. Nous accepterons tout ennuie avec le sourire. Certains, que nous sommes de nous. Une seule
fausse note eut peut-être suffi à détruire notre amour : mais elle n'existe pas. Et c'est pourquoi je puis vous dire que je vous adore. François »
Catherine Langeais (1923 - 1998), née Marie-Louise Terrasse, speakerine la plus populaire de la télévision française de 1949 à 1975, rencontre François Mitterrand le 28 janvier 1938, lors du bal de
l'école normale supérieure, alors qu'elle n'a que 14 ans. Le coup de foudre est immédiat, mais malgré la différence d'âge, Mitterrand est de 7 ans son aîné, ils décident de se fiancer. Le service
militaire au Fort d'Ivry, puis la guerre mettent de la distance, pour autant, Mitterrand écrit plus de 200 lettres passionnées à sa chère Zou. Loin des yeux loin du cœur, leur amour s'étiole malgré
les 80 lettres envoyées par son fiancé désemparé. Le cœur de Marie-Louise s'embrase pour un comte polonais qu'elle finira par épouser, Mitterrand, quant à lui, convolera en 1944 avec la jeune
résistante Danielle Gouze, rencontrée pendant la guerre.
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