Charles de GAULLE (1890 - 1970), presidente y general francés. El 13 de julio de 1937, el coronel de Gaulle fue asignado al regimiento de tanques de combate 507 con base en el distrito de Lizé en
Montigny-lès-Metz, al que aludía en su carta. Fue allí donde se dio cuenta por primera vez de la importancia del uso autónomo del tanque frente a las normas, lo que le valió la hostilidad de sus
superiores.
Carta autógrafa firmada por el Coronel Achille-Philippe Hepp. 24 de abril de 1939; 3 ½ en páginas de 8 ° en papel membretado del regimiento de tanques Coronel 507.
Preciosa y rara carta del Coronel de Gaulle a su antiguo compañero del 33º Regimiento de Infantería durante la Primera Guerra Mundial, carta escrita pocos meses antes del estallido del segundo
conflicto con Alemania que cambió para siempre el destino del futuro general de Gaulle: "Mi coronel, me conmovió profundamente su recuerdo, así como su amabilidad por mi modesto libro ["Francia y su
ejército"]. Tenga la seguridad de que no me he olvidado del coronel Hepp, el brillante líder que conocí en la 33 y de quien tanto escuché hablar a los compañeros de la 233. Sabía, en particular, de
qué manera magnífica comandabas este hermoso regimiento en el incendio, y en qué gloriosas circunstancias fuiste gravemente herido. El Capitán Darmois tuvo un período excelente en la clase 573 el
verano pasado, después de lo cual obtuvo una calificación alta. Él es uno de los que estamos destinados para el próximo grado. Pero aún no cumplía con las condiciones de antigüedad exigidas el año
pasado. En cuanto los rellene, será propuesto y su testimonio, que es el de su caudillo, no dejará de entrar en cuenta en la forma en que se apoyará. Tal vez, una vez terminado (¡ay! en septiembre),
mi tiempo al mando será asignado a algún lugar de París. En ese caso, definitivamente iría. Mi coronel, preséntese. Le suplico, mientras tanto, que acepte, mi coronel, la seguridad de mi respetuosa y
fiel devoción...
Ingresó como teniente cuando estalló el conflicto, de Gaulle fue ascendido a capitán en enero de 1915. Fue herido por primera vez en Dinant el 15 de agosto de 1915. Se unió al 33º regimiento de
infantería en el frente de Champagne para comandar la 7ª compañía donde oficiaba Achille-Philippe Hepp, mencionado por de Gaulle en su carta. Fue herido por segunda vez el 10 de marzo. Fue relevado
de sus funciones ocho días después de haber desobedecido a su jerarquía. El 22 de marzo de 1916, su regimiento fue atacado y diezmado, nuevamente herido y capturado por los alemanes. Prisionero,
intenta varias veces escapar en vano. Al final de la guerra, recibió la Cruz de Caballero de la Legión de Honor y la Cruz de Guerra.
El 13 de julio de 1937, el coronel de Gaulle fue asignado al regimiento de tanques de combate 507 con base en el distrito de Lizé en Montigny-lès-Metz, al que aludía en su carta. Fue allí donde se
dio cuenta por primera vez de la importancia del uso autónomo del tanque frente a las normas, lo que le valió la hostilidad de sus superiores. Publicó con Plon en 1938 "Francia y su ejército".
Todavía era coronel del regimiento de tanques de combate 507 en Metz cuando estalló la Segunda Guerra Mundial. Entonces decide alertar a los políticos y líderes del ejército sobre la necesidad de
formar unidades blindadas.
Este aviso se ha traducido automáticamente.
Haga clic aquí para ver la versión original ((locale)
Charles de GAULLE (1890 - 1970), président et général français. Le 13 juillet 1937, le colonel de Gaulle est affecté au 507e régiment de chars de combat basé au quartier Lizé à Montigny-lès-Metz,
dont il fait allusion dans sa lettre. C'est là qu'il prend pour la première fois conscience de l'importance de l'usage autonome du char contre le règlement, ce qui lui vaut l'hostilité de ses
supérieurs.
Lettre autographe signée au colonel Achille-Philippe Hepp. 24 avril 1939 ; 3 pages ½ in-8° sur papier en-tête du Colonel 507e régiment de chars.
Belle et rare lettre du colonel de Gaulle à son ancien camarade du 33e régiment d'infanterie durant la première guerre mondiale, lettre écrite juste quelques mois avant que n'éclate le second conflit
avec l'Allemagne qui changea à jamais la destinée du futur général de Gaulle : « Mon Colonel, J'ai été profondément touché de votre souvenir, ainsi que de votre bienveillance pour mon modeste bouquin
[« La France et son armée »]. Soyez assuré que je n'ai pas oublié le Colonel Hepp, le chef si brillant que j'ai connu au 33e et dont j'ai tant entendu parlé par les camarades du 233e. J'ai su, en
particulier, de quelle façon magnifique vus avez commandé ce beau régiment au feu, et dans quelles glorieuses circonstances vous fûtes très grièvement blessé. Le Capitaine Darmois a fait au 573e
class, l'été dernier, une excellente période à la suite de laquelle il a été très bien noté. Il est de ceux que nous destinons au grade supérieur. Mais il ne remplissait pas encore, l'an dernier, les
conditions d'ancienneté requises. Dès qu'il les remplira, il sera proposé et votre témoignage, qui est celui de son chef de guerre, ne manquera pas d'entrer en ligne de compte dans la façon dont il
sera appuyé. Peut-être, une fois terminé (hélas ! en septembre) mon temps de commandement serai-je affecté quelque part à Paris. Dans ce cas, j'irais certainement. Mon Colonel, vous présenter à vous.
Je vous prie, en attendant, de bien vouloir accepter, mon Colonel, l'assurance de mes respectueux et fidèles dévouement… »
Entré comme lieutenant quand éclate le conflit, de Gaulle est promu capitaine en janvier 1915. Il est blessé une première fois à Dinant le 15 août 1915. Il rejoint le 33e régiment d'infanterie sur le
front de Champagne pour commander la 7ème compagnie où officie Achille-Philippe Hepp, dont parle de Gaulle dans sa lettre. Il est blessé une seconde fois le 10 mars. Il est relevé de ses fonctions
huit jours après avoir désobéi à sa hiérarchie. Le 22 mars 1916, son régiment est attaqué et décimé, il est blessé une nouvelle fois et capturé par les allemands. Prisonnier, il tente à plusieurs
reprises de s'évader en vain. A l'issu de la guerre, il reçoit la croix de chevalier de la légion d'honneur et la croix de guerre.
Le 13 juillet 1937, le colonel de Gaulle est affecté au 507e régiment de chars de combat basé au quartier Lizé à Montigny-lès-Metz, dont il fait allusion dans sa lettre. C'est là qu'il prend pour la
première fois conscience de l'importance de l'usage autonome du char contre le règlement, ce qui lui vaut l'hostilité de ses supérieurs. Il publie chez Plon en 1938 « La France et son Armée ». Il est
encore colonel du 507e régiment de chars de combat à Metz lorsque la seconde guerre mondiale éclate. Il décide alors d'alerter les politiques et dirigeants de l'armée sur la nécessité de former des
unités de blindés.