Emile ZOLA (1840 - 1902), French writer.
Autograph letter signed to a colleague. Médan, December 27, 1878; 1 pages in-8 °. Repairs to the back with some imperfections
Letter from Zola, militant writer, which in one sentence defines all his commitment: "I am only a worker who tries to see the truth and to speak it". This prophetic phrase naturally echoes his act of bravery, taken twenty years later, in defense of Captain Alfred Dreyfus in an article published in the newspaper l'Aurore on January 13, 1898. “J'accuse…! », An open letter to President Félix Faure, in which Zola pointed out point by point all the dysfunctions which led to the conviction of Dreyfus and whose culmination was this scandalous acquittal in council of war of Commander Esterhazy. This engagement earned him a sentence and forced him to go into exile in London:
"Allow me to thank you for your article, in which you at least grant me that I am an honest man?" It touched me, in the midst of the tone the criticism takes towards me. I neither can nor want to argue with you. Only let me tell you that I do not believe myself to be a messiah. I am ignored a lot. I am only a worker who tries to see the truth and to speak it… ”.
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Emile ZOLA (1840 - 1902), écrivain français.
Lettre autographe signée à un confrère. Médan, 27 décembre 1878 ; 1 pages in-8°. Réparations au dos avec quelques imperfections
Lettre de Zola, écrivain militant, qui en une phrase définit tout son engagement : « Je ne suis qu'un travailleur qui tâche de voir la vérité et de la dire ». Cette phrase prophétique fait
naturellement écho à son acte de bravoure, pris vingt ans plus tard, pour la défense du capitaine Alfred Dreyfus dans un article publié dans le journal l'Aurore le 13 janvier 1898. « J'accuse… ! »,
lettre ouverte au président Félix Faure, dans laquelle Zola souligna point par point tous les dysfonctionnements qui aboutir à la condamnation de Dreyfus et dont le point d'orgue fut cet acquittement
scandaleux en conseil de guerre du commandant Esterhazy. Cet engagement lui valut d'être condamné et l'obligea à s'exiler à Londres :
« Me permettez-vous de vous remercier de votre article, où vous m'accordez tout au moins que je suis un honnête homme ? Cela m'a touché, au milieu du ton que la critique prend à mon égard. Je ne puis
ni ne veux discuter avec vous. Seulement, laissez-moi vous dire que je ne me crois pas un messie. On m'ignore beaucoup. Je ne suis qu'un travailleur qui tâche de voir la vérité et de la dire... ».