George Sand
Autogrammbrief an Oberst Camille Ferri-Pisani. Nohant, 23. September 1861; 3 ½ in-8 ° Seiten.
George Sand bittet den Oberst, Adjutant von Prinz Jérôme Bonaparte, einem engen Freund des Schriftstellers, im Namen seines Freundes einzugreifen: „Mein lieber Oberst, Sie haben mir versprochen, dem Präfekten zu schreiben
von
Konstantin für meinen Freund Jean Patureau, dem der wohlwollende Verwalter seine Ernennung zum Stadtrat angekündigt hatte. Patureau dachte, ich müsste den Eid ablehnen und das habe ich
Schuld
zu glauben, dass es ein sinnloser und blinder Protest gegen die Regierung war, den Frankreich für sich selbst gewählt hat. Ich lag falsch. Ich habe gerade einen neuen Brief von meinem Siedler in Afrika erhalten, und er
mich
sagt im richtigen Sinne, dass es für ihn keine Gewissensfrage ist, sondern eine einfache Bewegung des Humors, über die er nicht beherrscht hat. "Ich wurde eingesperrt, ruiniert und verbannt", sagte er
akzeptiert
das Mandat des Stadtrats in Frankreich. Was passiert später mit mir, wenn ich es jetzt in Afrika akzeptiere? Ich bin wie ein vom Wind verwehter Vogel, der Angst hat zu landen. "- Aber es ergibt sich
von
sein Brief, den er zu schnell beantwortet hat und der befürchtet, eine systematische Feindseligkeit gezeigt zu haben, die nicht in ihm wohnt. Wenn Sie also so freundlich wären, Mr.
das
Präfekt von Konstantin - Patureau bittet nicht darum, dass wir auf das Angebot zurückgreifen, das ihm gemacht wurde, aber er erklärt sich bereit, das zu tun, was wir von ihm verlangen würden, und er bittet darum, dass wir es wissen
seine
Gefühle christlicher und patriotischer Mäßigung, vor allem persönlicher Groll. Plädieren Sie für die Sache dieses hervorragenden Mannes, der mit bemerkenswerter Intelligenz und einem sehr großen Herzen ausgestattet ist.
Sie
sprach mit mir über den Präfekten von Konstantin so, dass ich volles Vertrauen in seine Großzügigkeit und in seine Fairness habe. Ihnen von Herzen, lieber Oberst, vielen Dank für die guten Tage, die Sie verbracht haben
beim
Nohant (…) ”
Brief, auf den im Correspondance Lubin, Band XVI, S. 643-644 verwiesen wird
George SAND
Lettre autographe signée au colonel Camille Ferri-Pisani. Nohant, 23 septembre 1861 ; 3 pages ½ in-8°.
George Sand demande au colonel, aide de camp du prince Jérôme Bonaparte proche ami de l'écrivain, d'intervenir en faveur de son ami : « Mon cher colonel, Vous m'aviez promis d'écrire au préfet
de
Constantine pour mon ami Jean Patureau, auquel le bienveillant administrateur avait annoncé sa nomination comme conseiller municipal. Patureau a cru devoir refuser le serment et je l'en ai
blâmé
croyant que c'était une inutile et aveugle protestation contre le gouvernement que la France s'est choisi. Je me trompais. Je viens de recevoir une nouvelle lettre de mon colon d'afrique, et il
me
dit en propres termes que ce n'est pas pour lui un cas de conscience, mais un simple mouvement d'humeur dont il n'a pas été maître. « J'ai été emprisonné, ruiné et banni, dit-il, pour avoir
accepté
le mandat de conseiller municipal en France. Si je l'accepte en afrique a présent, que m'arrivera-t-il plus tard ? Je suis comme un oiseau battu du vent qui craint de se poser. » - Mais il
résulte
de
sa lettre qu'il sent bien avoir répondu trop précipitamment et qu'il craint d'avoir montré une hostilité systématique qui ne réside pas en lui. Donc si vous aviez la bonté d'écrire tout cela à
Mr
le
préfet de Constantine - Patureau ne demande pas qu'on revienne sur l'offre qui lui a été faite mais il se déclare tout prêt à faire ce que l'on exigerait de lui, et il demande qu'on sache bien
ses
sentiments de modération chrétienne et patriotique, au-dessus de toute rancune personnelle. Plaidez la cause de cet homme excellent, doué d'une intelligence remarquable, et d'un très grand
cœur,
vous
m'avez parlé du préfet de Constantine de manière à me donner toute confiance dans sa générosité et dans son équité. A vous de cœur, cher colonel, merci pour les bons jours que vous avez passés
à
Nohant (…) »
Lettre référencée dans la Correspondance Lubin, tome XVI, p.643-644