Ecuador
Kultur Jama-Coaque 500 v. Chr. – 500 n. Chr
Darstellung eines Schamanen mit Opfergaben
Ockerfarbene Keramik, Spuren von Manganoxiden
23 x 13 cm
Restaurierungen, kleinere Unfälle
Loudmer-Verkauf, Paris, Drouot 1986
Das Motiv wird sitzend dargestellt, die Beine kurz, aber kräftig, die Arme verschränkt, an den Körper gedrückt, die Hände darbringende Opfergaben. Ein langer Lendenschurz bedeckt den Schamanen fast vollständig, wobei der Stoff durch die Pastillage-Technik kreisförmige Muster aufweist. Das Gesicht hat weit geöffnete Augen, die die Schnabelnase eines Adlers umrahmen. Letztere ist mit einer großen kugelförmigen Nariguera (Nasenverzierung) verziert, das Kinn ist mit einem großen dreieckigen Labret (Tembleta) durchbohrt. Die Ohren der Figur sind mit großen kreisförmigen Tambas (Ohrringen) verziert, der Hals ist mit einer Halskette mit gebogenem Brustkorb verziert.
Die Frisur zeichnet sich durch eine doppelte Reihe kegelstumpfförmiger Elemente aus, die an Federn erinnern. Letztere sind von einem Kopfschmuck bedeckt, der auf die Schultern fällt und mit kreisförmigen Mustern wie der Lendenschurz bedeckt ist. Die Oberseite des Kopfschmucks weist ein schiffchenförmiges Element auf. Die Rückseite des Schädels ist mit einem Fluchtloch durchbohrt.
Die Jama-Coaque-Kultur entwickelte sich an der zentralen Küste Ecuadors, südlich von La Tolita. Wie die Bahía- und La Tolita-Kultur ist sie das Produkt der ursprünglichen Entwicklung der Chorrera-Kultur (1000 v. Chr.). Besonders bekannt sind seine eleganten Keramikfiguren mit stereotypischen Merkmalen, die sich durch die Vielfalt und den Reichtum ihrer Verzierung auszeichnen. Sie steht der Tumaco-Tolita-Kultur nahe, unterscheidet sich jedoch in ihrer Herangehensweise an die Keramik durch eine Kombination von Einschnittreliefs. Ebenso hat ein erheblicher Teil der Keramikproduktion zeremoniellen Charakter und wird häufig von hochrangigen Persönlichkeiten begleitet.
Abmessungen :
- Höhe : 23 cm cm
- Breite : 13 cm cm
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Équateur
Culture Jama-Coaque 500 av - 500 ap J. -C
Représentation d'un shaman aux offrandes
Céramique ocre, traces d'oxydes de manganèse
23 x 13 cm
Restaurations, accidents mineurs
Vente Loudmer, Paris, Drouot 1986
Le sujet est représenté assis, les jambes courtes mais puissantes, les bras pliés, plaqués contre le corps, les mains présentant des offrandes. Un long pagne recouvre le shaman presque entièrement,
l'étoffe recevant des motifs circulaires matérialisés par la technique du pastillage. Le visage présente des yeux grands ouverts encadrant un nez en bec d'aigle, ce dernier orné d'une importante
nariguera (ornement de nez) sphérique, le menton percé d'un large labret (tembleta) triangulaire. Le personnage présente des oreilles agrémentées de larges tambas (pendants d'oreilles) circulaires,
le cou orné d'un collier au pectoral recourbé.
La coiffure se caractérise par une double rangée d'éléments tronconiques évoquant des plumes, ces dernières recouvertes par une coiffe retombant sur les épaules et parcourue de motifs circulaires à
l'instar du pagne, le haut de la coiffe présentant un élément en forme de navette. L'arrière du crâne percé d'un trou d'évacuation.
La culture Jama-Coaque se développa sur la côte centrale de l'Équateur, au sud de La Tolita. À l'instar des cultures Bahía, et La Tolita, elle est le produit du développement originel de la culture
Chorrera (1000 av. J.-C.). Particulièrement réputée pour ses élégantes figurines en céramique aux traits stéréotypés, celles-ci se différencient par la variété et la richesse de leurs ornementations.
Proche de la culture Tumaco-Tolita, elle s'en différencie néanmoins dans l'approche de la céramique par une combinaison de relief en incision. De même, une part importante de la production céramique
revêt un caractère cérémoniel et figure souvent des personnages de haut rang.