Jean-Thomas ARRIGHI de CASANOVA, Herzog von PADOUE (1778 - 1853), General des Kaiserreichs.
Autographer Brief, unterzeichnet "J.T. Arrighi" an Kardinal FESCH. Paris 19. Mai 1836; 2 Seiten in 4°.
Brief, in dem es um das Erbe von Napoleons Mutter und des Kaisers geht. Der Herzog von Padua äußert seinen Wunsch, das Medaillon Napoleons, das einzige Erinnerungsstück, das für den inzwischen
verstorbenen König von Rom bestimmt war, aus dem Nachlass der Frau Mutter zurückzubekommen. Er bedauert, dass er im Testament des Kaisers vergessen wurde, während die Beschenkten undankbare Menschen
sind.
"Monsignore, ich war seit dem schmerzlichen Verlust von Madame [Laetizia Bonaparte, 12 Jahre ältere Halbschwester von Kardinal Fesch] sehr ungeduldig, von Ihnen zu hören, und Ihre Briefe vom 16. und
18. April haben mir durch die darin enthaltenen Details, die ich zum Teil bereits kannte, die größte Freude bereitet. Ich war erfreut, die Bekanntschaft von Mad(am)e Besson zu machen, obwohl das
Gespräch, das ich mit ihr hatte, lange dauerte, erschien es mir sehr kurz angesichts des Themas Ihrer Unterhaltung und all der Details, die sie mir über Madame, ihren letzten Moment und alles, was
Sie persönlich betrifft, gegeben hat. Ich bedauere sehr, dass Madame nicht alles, was der Kaiser für seinen Sohn bestimmt hatte, zugunsten von König Joseph verfügt hat oder dass sie die Anteile
dieses Erbes nicht jedem von ihnen namentlich zugewiesen hat: Ich möchte jedoch glauben, obwohl Sie es mir nicht sagen, dass sie für alle so gesorgt hat, dass alle Schwierigkeiten bei der Aufteilung
vermieden wurden, wie ich Ihnen mehrmals den Wunsch geäußert habe. Ihre Eminenz teilt mir auch nicht mit, ob Madame an mich gedacht hat, wie Sie es mir in ihrem Namen mitgeteilt haben, wegen eines
der Gegenstände, die für den König von Rom [Napoleons Sohn] bestimmt sind. Sie hatte mir in der Zeit durch Herrn Robaglia schreiben lassen, dass das Medaillon für mich bestimmt sei. Da ich im
Testament des Kaisers für das kleinste Andenken nicht berücksichtigt wurde, was ich sehr empfindlich empfand, als ich alles von seinen Vermächtnisnehmern sah, die sich ihm, seinem Sohn und seiner
ganzen Familie gegenüber undankbar zeigten, und es wäre schmerzhaft für mich, nicht etwas zu haben, das mich für dieses Vergessen entschädigen könnte. Ich hoffe, dass die Aufteilung des Erbes von
Madame gütlich unter allen ihren Kindern erfolgen wird: Für meinen Teil würde es mich sehr durchdringen zu erfahren, dass es auch nur die geringste Schwierigkeit zwischen ihnen geben kann und dass
man ihren letzten Willen nicht religiös respektiert wie den des Kaisers. Meine Mutter und meine Kinder sind empfänglich für Ihr Andenken und bringen Ihnen und mir die Huldigung der respektvollsten
und aufrichtigsten Verbundenheit dar. Ich bitte Sie, vollständig über mich zu verfügen für alles, was Sie für nützlich halten, mir zu befehlen...".
Jean-Thomas Arrighi de Casanova Herzog von Padua, Napoleons Cousin väterlicherseits, geboren in Corte auf Korsika, enger Vertrauter von Joseph Bonaparte, wurde von Napoleon zum Gouverneur und später
zum Vertreter Korsikas ernannt, war Adjutant des Generals Berthier, nahm an Napoleons Feldzügen in Ägypten, Austerlitz, Friedland, Essling, Wagram usw. teil und zeichnete sich dort aus. Er vertrat
Napoleons Mutter bei der Erbfolge des Kaisers im Januar 1834. Er ging 1837 in den militärischen Ruhestand. Trotz des Endes des Kaiserreichs blieb er dem Unglück treu, indem er für den Kaiser und alle
Mitglieder seiner Familie eine aufrichtige Zuneigung bewahrte.
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Jean-Thomas ARRIGHI de CASANOVA, duc de PADOUE (1778 - 1853), général d'Empire.
Lettre autographe signée « J.T. Arrighi » au cardinal FESCH. Paris 19 mai 1836 ; 2 pages in-4°.
Lettre où il est question de l'héritage de la mère de Napoléon et de l'empereur. Le duc de Padoue exprime son désir de récupérer le médaillon de Napoléon, unique souvenir, qui était destiné au Roi de
Rome, décédé depuis, dans la succession de Madame Mère. Il se désole d'avoir été oublié dans le testament de l'empereur alors que ceux qui ont été gratifiés sont des ingrats.
« Monseigneur, J'étais bien impatient de recevoir de vos nouvelles depuis la perte douloureuse de Madame [Laetizia Bonaparte, demi-sœur du cardinal Fesch de 12 ans son aînée], et vos lettres des 16
et 18 avril m'ont fait le plus grand plaisir par les détails qu'elles renferment et que je connaissais déjà en partie. J'ai été enchanté de faire la connaissance de Mad(am)e Besson quoique
l'entretien que j'ai eu avec elle ait duré longtemps, il m'a paru fort court en raison du sujet de votre conversation et de tous les détails qu'elle m'a donnés sur Madame, sur son dernier moment, et
sur tout ce qui vous regarde personnellement. Je regrette beaucoup que Madame n'ait pas disposé en faveur du roi Joseph de tout ce que l'Empereur avait destiné à son fils ou qu'elle n'ait pas désigné
les portions de cet héritage à chacun d'eux nominativement : j'aime à croire, cependant, quoique vous ne me le disiez pas, qu'elle a pourvu à tous de manière à éviter toutes difficultés dans le
partage, ainsi que je vous en ai exprimé plusieurs fois le désir. Votre Eminence ne me dit pas non plus si Madame a bien voulu penser à moi, ainsi que vous avez bien voulu me l'annoncer de sa part,
pour un des objets destinés au Roi de Rome [le fils de Napoléon]. Elle m'avait fait écrire dans le temps par M. Robaglia que le médaillon serait pour moi. N'ayant pas été compris dans le testament de
l'Empereur pour le plus petit souvenir, ce qui m'a été très sensible, en voyant tout de ses légataires qui se sont montrés ingrats envers lui, envers son fils et toute sa famille, et me serait
pénible de ne pas avoir quelque chose qui puisse me dédommager de cet oubli. J'espère que le partage de l'héritage de Madame se fera à l'amiable entre tous ses enfants : pour mon compte, je serais
très péné d'apprendre qu'il peut s'élever la moindre difficulté entre eux, et qu'on ne respecte pas religieusement ses dernières volontés comme celle de l'Empereur. Ma mère et mes enfants sont
sensibles à votre souvenir et vous offrent, ainsi que moi, l'hommage du plus respectueux et sincère attachement. Je vous prie de disposer entièrement de moi pour tout ce que vous jugerez utile de
m'ordonner… »
Jean-Thomas Arrighi de Casanova duc de Padoue, cousin de Napoléon du côté de son père, natif de Corte en Corse, proche de Joseph Bonaparte, est nommé gouverneur puis représentant de la Corse par
Napoléon, aide de camp du général Berthier, il participe et se distingue lors des campagnes napoléoniennes en Egypte, à Austerlitz, Friedland, Essling, Wagram etc… Il représente la mère de Napoléon
lors de la succession de l'empereur en janvier 1834. Il prend sa retraite militaire en 1837. Malgré la fin de l'empire, il reste fidèle au malheur en gardant pour l'Empereur et pour tous les membres
de sa famille une affection sincère.