Paul VERLAINE (1844 - 1896), französischer Dichter
Signiertes Autogrammgedicht. (Das Buch Esther); 1 Seite in-8°.
Eines von Verlaines letzten posthum veröffentlichten Gedichten, das ursprünglich, wie der Titel bereits andeutet, als Thema eines Buches gedacht war.
Esther war der Name seiner letzten Begleiterin, Philomène Boudin, einer Prostituierten mit dem Spitznamen "Esther", die er 1890 auf dem Boulevard Saint-Michel kennenlernte. Diese Beziehung
inspirierte viele Gedichte, die in mehreren Sammlungen veröffentlicht wurden. Er vertraut ihm kleinere Dienstleistungen an, insbesondere seine Aufträge an den Verleger Vanier, um ihn um Geld zu
bitten. Er hat eine schwankende Beziehung zu Philomène und wechselt zwischen ihr und ihrer damaligen Partnerin Eugénie Krantz.
Dieses Gedicht aus vier Vierzeilern, Arbeitsmanuskript, mit vielen Radierungen und Korrekturen, ist der zweite Teil des Diptychons "Das Buch Esther", das 1903 in den "Posthumous Works" im Anhang zu
"Dedications" veröffentlicht wurde.
"Phi...B...es ist fast der Mond,
Aber der Mond, den ich sehe
Wenn du meiner Stimme nachgibst,
Wer stört dich wahrscheinlich?
Aber so aufrichtig, dass endlich
Du hörst es und hebst mich hoch
Bis die Reize vergebens sind
Blasphemie [durchgestrichenes Wort] so viel und falsche Stimme,
Aber dass ich, der ich nichts bin,
Nichts weiter als ihre Hygiene
Zu diesen Deinen (meinen?) Reizen gut
Geliebte, ich fackele ohne Gen
Und warum ? Denn schließlich
Dieses Karussell, das mich aufheitert,
Von einem Gewicht, das am Anfang so teuer war,
[Zeile durchgestrichen]
Um noch besser zu werden, werde ich heller
gutes PV »
Paul VERLAINE (1844 - 1896), poète français
Poème autographe signé. (Le livre d'Esther) ; 1 page in-8°.
Un des derniers poèmes de Verlaine publié à titre posthume qui devait initialement faire l'objet d'un livre, comme indiqué dans le titre.
Esther était le nom donné à sa dernière compagne, Philomène Boudin, prostituée surnommée « Esther », qu'il rencontre en 1890 boulevard Saint-Michel. Cette relation lui inspire de nombreux poèmes
publiés dans plusieurs recueils. Il lui confie de menus services, notamment ses commissions auprès de l'éditeur Vanier pour lui réclamer de l'argent. Il mène avec Philomène une relation fluctuante
alternant entre elle et sa compagne d'alors Eugénie Krantz.
Ce poème de quatre quatrains, manuscrit de travail, comportant de nombreuses ratures et corrections, est la seconde partie du diptyque « Le livre d'Esther », paru en 1903 dans les Œuvres posthumes
en appendice de Dédicaces.
« Phi..B…c'est presque la lune,
Mais la lune que je vois
Quand tu cèdes à ma voix,
Qui sans doute t'importune
Mais si sincère qu'enfin
Tu l'exauces et me hausses
Jusques aux charmes qu'en vain
Blasphèment [mot biffé] tant et voix fausse,
Mais que moi qui ne suis rien,
Plus rien que leur hygiène
A ces tiens, (miens ?) charmes bien
Aimés, je torche sans gène
Et pourquoi ? Puisque, après tout
Ce manège qui m'allège,
D'un poids si cher au débout,
[Ligne biffée]
Vers mieux encor je m'allège
bien PV »